la relation client à l’épreuve de la crise et le rôle de la communication

Pour reprendre le fil de la communication de crise, il est intéressant de prendre de la hauteur par rapport aux expériences des acteurs de l’économie aujourd’hui.

La communication de crise se positionne sur une réassurance pour le client par rapport à l’entreprise qui communique : sécurité, valeurs, action, investissement, ce sont les mots clefs qui doivent motiver le contenu de la communication.

L’entreprise peut par exemple informer sur son comportement par rapport à la crise ou au confinement :

– ses actions comme : la transformation de l’outil de production,

– ses outils de pédagogie : quels moyens de sécurité a-t-elle mis en place par exemple,

– ses valeurs en tant que marque « non essentielle »,

– sa story du confinement.

L’entreprise peut aussi proposer du contenu éducatif (tutos, entraînements à domicile, video, visioconf, etc.), voire du divertissement (vidéo, websérie, enquête, tutos do-it-yourself).

Dans tous les cas, le dirigeant doit rester en contact avec ses clients, et surtout rester vigilant pour comprendre les mutations dans les usages. Qui était le client en février 2020 ? Qui sera-t-il (il ne le sait déjà pas lui-même) en juin 2020 ?? Car demain, les usages seront différents : toujours plus de e-commerce, expérience Drive et auto-passage en caisse en retail par exemple.

La relation client pour servir la communication de crise : conserver (voire optimiser !) le dialogue avec le client et co-concevoir avec lui les conditions de déconfinement.

 

On ne lâche rien !

Un vaccin open-source contre le coronavirus

Un vaccin open-source, c’est peut-être encore virtuel mais ce serait utile !

Une tribune du Monde du 14 mai, à lire urgemment et à partager !

Un collectif de plus 130 personnalités internationales – dont Imran Khan, Cyril Ramaphosa et Joseph Stiglitz – demande dans une tribune au « Monde » de garantir un accès universel et gratuit au vaccin contre le Covid-19.

« L’accès aux vaccins et aux traitements en tant que biens publics mondiaux est dans l’intérêt de toute l’humanité. »

une autre vision de la gestion de crise

Une vision décapante mais intéressante de la gestion de la crise du covi-d avec Thierry Crouzet sur son blog.

Formation à distance pendant la crise sanitaire

Avec mon partenaire CBuy Conseil, j’interviens en formation professionnelle à distance chez GRUAU, qui met en place de la formation distancielle pour ses collaborateurs au chômage partiel pendant la crise sanitaire.

Le carrossier mayennais (276 M€ de CA) profite de la crise sanitaire actuelle pour accélérer le déploiement de sa plateforme numérique de formation interne. Baptisé Digital Academy Gruau, cet outil destiné aux 1 600 salariés du groupe de Laval propose des modules de formation autour de thématiques allant du management au développement personnel, en passant par des cours d’anglais et de bureautique. L’usage de cette plateforme se fait sur une base de volontariat et s’inscrit dans la durée. Gruau y intégrera à terme ses plans de formation et de développement de compétence.

Le Journal des Entreprises en parle !

emarketing

la relation client au cœur de la crise

Si on écoute les responsables marketing, la relation client est bien un levier de traversée de crise.

Rester proche de ses clients, rassurer, expliquer, revenir aux basiques de la communication pour rester aussi proche que possible, même en période de confinement et pour s’assurer du retour dans les boutiques pour les commerces.

A lire sur e-marketing :

– témoignage d’Yves Rocher

– projet de réouverture des magasins

achats millenials

covi-d : des conseils de pro pour vivre le confinement

A découvrir : un bel article d’un sous-marinier pour donner les conseils avisés et vivre le confinement d’une manière optimale. Les infos sont sur Welcome to the Jungle.

Un portrait-robot plutôt réaliste des « milleniums »

11 caractéristiques de la génération Z… somme toute classique pour des « petites jeunes » et un brin d’actualité et des technologies utilisées le plus aujourd’hui à ne pas oublier… mais attention aux usages… qui virent aux abus quand on parler digital, source d’info et de com’ dont les Z n’ont pas vécu l’émergence ni les coulisses…

  1. 8 Seconds : capacité à comprendre et rapidité à cliquer
  2. Activists : parler des valeurs et de l’écologie
  3. Anxious : génération anxieuse due à la pression digital
  4. Authentic : une génération qui veut parler de ses vrais problèmes et de sa vraie vie à ses amis sans filtre
  5. Co-Creators : ils veulent participer à la création des marques et des produits
  6. Connected : ils aiment la TV mais passent le plus de temps sur YouTube et sont exposés aux influenceurs de tous les pays
  7. Conscious Consumers : ils sont des consommateurs avertis
  8. Cravers of Experience : ils ont besoin de moments réels
  9. Financially-Savvy : une génération qui épargne et sensible aux applications bancaires
  10. Inclusive : ils veulent accepter la diversité
  11. Selfstarters : une génération d’entrepreneurs

Ce portrait robot est à retrouver chez VIVENDI BRAND MARKETING !

Un autre regard sur le covi-d : Raffaele Morelli, psychiatre

Raffaele Morelli est psychiatre et psychothérapeute italien. Il est président fondateur de l’Institut de médecine psychosomatique de Riza.

Il s’exprimait le 23 mars dernier sur la crise du corona virus :

« Je crois que le cosmos a sa façon de rééquilibrer les choses et ses lois, quand celles-ci viennent à être trop bouleversées.
Le moment que nous vivons, plein d’anomalies et de paradoxes, fait réfléchir…

Dans une phase où le changement climatique, causé par les désastres environnementaux, a atteint des niveaux inquiétants. D’abord la Chine, puis tant d’autres pays, sont contraints au blocage ; l’économie s’écroule, mais la pollution diminue de manière considérable. L’air s’améliore ; on utilise un masque, mais on respire…

Dans un moment historique où, partout dans le monde, se réactivent certaines idéologies et politiques discriminatoires, rappelant avec force un passé mesquin, un virus arrive, qui nous fait expérimenter que, en un instant, nous pouvons nous aussi devenir les discriminés, les ségrégués, ceux qu’on bloquent aux frontières, qui amènent les maladies. Même si nous n’y sommes pour rien. Même si nous sommes blancs, occidentaux, et que nous voyageons en première classe.

Dans une société fondée sur la productivité et la consommation, dans laquelle nous courons tous 14 heures par jour après on ne sait pas bien quoi, sans samedi ni dimanche, sans plus de pause dans le calendrier, tout a coup, le «stop» arrive.
Tous à l’arrêt, à la maison, pendant des jours et des jours. À faire le compte d’un temps dont nous avons perdu la valeur, dès qu’il n’est plus mesurable en argent, en profit. Sait-on seulement encore quoi en faire ?

Dans une période où l’éducation de nos propres enfants, par la force des choses, est souvent déléguée à des figures et institutions diverses, le virus ferme les écoles et nous oblige à trouver des solutions alternatives, à réunir les mamans et les papas avec leurs propres enfants. Il nous oblige à refaire famille.

Dans une dimension où les relations, la communication, la sociabilité, se jouent essentiellement dans ce non-espace du virtuel des réseaux sociaux, nous donnant l’illusion de la proximité, le virus nous enlève la proximité, celle qui est bien réelle : personne ne doit se toucher, pas de baisers, pas d’embrassades, de la distance, dans le froid du non-contact.
Depuis quand avons-nous pris pour acquis ces gestes et leur signification ?

Dans un climat social où penser à soi est devenu la règle, le virus nous envoie un message clair : la seule manière de nous en sortir, c’est la réciprocité, le sens de l’appartenance, la communauté, se sentir faire partie de quelque chose de plus grand, dont il faut prendre soin, et qui peut prendre soin de nous. La responsabilité partagée, sentir que de nos actions dépendent, non pas seulement notre propre sort, mais du sort des autres, de tous ceux qui nous entourent. Et que nous dépendons d’eux.

Alors, si nous arrêtons la chasse aux sorcières, de demander à qui la faute et pourquoi tout ça est arrivé, pour nous interroger plutôt sur ce que nous pouvons apprendre, je crois que nous avons tous beaucoup de matière à réflexion et à agir.
Parce qu’avec le cosmos et ses lois, de manière évidente, nous avons une dette excessive.
Il nous le rappelle au prix fort, avec un virus. »

emarketing

5 idées simple pour communiquer en temps de crise

Face au coronavirus, comment les marques peuvent-elles communiquer ?

e-marketing pose la question à ses spécialistes pour 5 idées somme toute classiques mais toujours bonnes à  prendre !

Idée n°1 : L’action pour participer à l’effort collectif

Idée n°2 : L’information pour rassurer ou être utile

Idée n°3 : La proximité sur les réseaux sociaux

Idée n°4 : Faire preuve d’originalité

Idée n°5 : Scénarisez et organisez des rendez-vous

Et si vous demandiez ce que souhaite votre communauté ?

 

Hypermarchés et covi-d

On se doutait que le commerce aurait du mal avec le confinement.

Or, même si le commerce alimentaire est toujours sur le pont, les hypers vont traverser difficilement la crise et la situation n’était déjà pas très bonne fin 2019.

achats millenials

E-marketing explique très bien cela :

  • les hypers sont en périphérie des villes donc loin du kilomètre carré du confinement,
  • les hypers sont dans des zones où les galeries marchandes sont fermées depuis le confinement,
  • les magasins de proximité sont plébiscités pour éviter de croiser trop de monde, sur trop de temps (vue la surface !),
  • depuis le confinement, les consommateurs étalent leurs courses et le samedi représentait près du quart du CA mensuel des hypers,
  • et pour la région parisienne, la fuite vers la province a fait perdre la plupart des consommateurs des hypers.

Le commerce va devoir faire le dos rond, les petits commerces après la crise des gilets jaunes et des grèves ces derniers mois et les hypers aussi par excès de volume. Seules les petites et moyennes surfaces vont pouvoir tenir dans cette crise peut-être !