La gestion d’un projet – l’accompagnement au changement – épisode 3/3

Suite à l’article précédant sur le retour de Nantes Digital Week, voici le 2è article à ce sujet :

data science et journalisme – conférence du 16 septembre – Mediacampus – Datarama #7 : Dataviz, révéler et mesurer l’urgence ?

une intervention captivante autour de la gestion de la crise du covid avec Pierre-Antoine Gourraud, Professeur des universités, praticien hospitalier

Dans le projet « clinique de données » (déploiement de la plateforme en mai 2020 pour le covid), 3 axes sont importants :

  • 1 faisceau multi-source : CHU, GEODES, SOS MEDECIN, SAMU, labo privés comme BIOLIANCE
  • 1 objectif opérationnel : fournir à un directeur d’hôpital la possibilité d’interagir avec des tableaux de bord sur l’évolution de la crise sanitaire autour de 3 critères : âge, sexe et localisation = autonomiser la décision et non prendre la décision à la place de
  • 3 piliers : flux de données indépendantes, API et granularité individuelle + couche de visualisation des séries temporelles web/tel
  • sans oublier qu’il faut
    • des indicateurs simples pour des décideurs qui vont s’engager dans leur métier !
    • penser changement des pratiques : des moyens (développements agiles et itératifs ; le bon mot de passe ; la connexion : l’acculturation pour les usages) et du temps + l’esprit libre

Ce qui est important aussi c’est bien les outils qui vont être utilisés par les décideurs.

Dans le projet ARGOS de l’hôpital de Nantes, l’interface de visualisation s’appelle ELASTIC.

Avant « la clinique de la data », les directeurs d’hôpitaux utilisaient des fichiers Excel, envyés par mail avec des rapports .pdf et une seule source de données.

Aujourd’hui, avec ARGOS, on parle de multidata/multisources, de plateforme web, d’API et base de données orientée objet. Fluide et sécurisé, l’échange de données est plus efficace. L’application est en accord avec le RGPD et est autorisée par la CNIL.

 

 

Le story telling, comme éclairage de la réalité

Dans le numérique, comme dans l’énergie ou le journalisme, le story telling peut être une clef pour mettre en valeur et créer du lien par l’émotion. L’idée est que raconter l’histoire permet de montrer pour faire agir, de faire comprendre pour aider à la prise de décision.

Lors de conférences de Nantes Digital Week, les différents témoins revenaient à ce leitmotiv, quel que soit leur métier !

 

  • efficacité énergétique – conférence du 15 septembre – La Ville est Belle – Et si la transition énergétique passait aussi par le numérique ?

La réflexion autour d’une stratégie qui engage l’entreprise (comme Airwell ; spécialiste de la pompe à chaleur) d’une offre produit vers une offre service pour l’utilisateur final et pour valoriser au-delà de la technique !

 

  • data science et journalisme – conférence du 16 septembre – Mediacampus – Datarama #7 : Dataviz, révéler et mesurer l’urgence ?

Les mots clefs des journalistes présents à la conférence « datavision » sonnent autour du motion-emotion et du graphisme pour plus d’accessibilité ! 

Philippe Rivière, Journaliste, programmeur et cartographe, il parle d’équilibrer d’un côté la donnée brute sans manipulation pour plus de crédibilité et le graphisme pour mettre en valeur la data.

Weiyi Cai, Graphics & Multimedia Editor, New York Times

  • le story telling visuel au NYT c’est grâce à une équipe qui rend à l’histoire ce qu’elle est ! »
  • 3 points importants selon la journaliste data-scientist :
    • point n°1 : marier différents types de visualisation : une carte ne suffit pas toujours, la personnalisation est nécessaire et il faut jouer avec les éléments scientifiques autant qu’avec les représentations graphiques de la donnée !
    • point n°2 : ajouter motion à émotion
    • point n°3 : prendre du plaisir à jouer avec les symboles pour rendre le tout intéressant !

Data journaliste « designer d’info », Weiyi Dawn Cai est connue pour son maping autour de Wuhan et sur son étude de la filière du bois en Roumanie, thématique qui peut être découverte en français sur Euractiv, un bel article sur la situation catastrophique de la filière bois en Roumanie.

  • Réalité virtuelle – conférence du 15 septembre – Halle 6 Ouest – Métavers : apprendre demain avec les technologies immersives

Comme le rappelle la société INETUM, dans la formation, certains éléments sont essentiels pour que l’intégration de la Réalité Virtuelle soit un succès :

  • bien comprendre les usages,
  • préciser les attendus de la formation,
  • viser les objectifs pédagogiques,
  • mettre en place l’environnement propice au déroulé de la formation,
  • penser l’ensemble des outils digitaux (e-learning et réalité virtuelle par exemple) pour accompagner l’apprenant tout au long du processus de formation !

On voit bien, que ce soit pour le journalisme, la pédagogie ou l’industrie que « raconter l’histoire » est un levier impressionnant pour faire passer l’information, l’émotion et les valeurs, pour créer le lien avec ses interlocuteurs, clients ou partenaires !

De la formation au e-learning, ok… et pourquoi pas le v-learning pour formation virtuelle ?

Le 16 février, l’atelier INETUM  a été riche en échanges et en découvertes avec Nantes Digital Week, voici le 2è article à ce sujet :

Au-delà de l’expérience de la  Réalité  Virtuelle (VR) avec un exemple de formation pour le nettoyage d’une cuve dans l’industrie pendant le covid, INETUM a bien montré que la VR peut être utilisée aussi dans le retail aussi avec des formations aux colorations plus « soft skills », ou dans la santé pour la formation des personnels en contact avec des personnes malades.

Mieux que du e-learning, la VR a un pouvoir immersif excessivement efficace !

Cela fait écho à un article de Siècle Digital où est abordé l’approche vertueuse de la VR au service du médical : des patients plus zen et donc avec moins de consommation de médicaments et une reprise de forme plus rapide !

Il n’empêche, quand on imagine intégrer ces technologies dans la formation, il faut penser objectifs pédagogiques, ingénierie pédagogique aussi bien sûr !

La technique semble accessible et efficace :

  • Inetum se base sur la technologie d’Intraverse qui utilise une plateforme low code pour le déploiement d’un environnement 3D,
  • la plateforme est déployée sur le cloud et est multi-device,
  • graphisme, modélisation 3D, développement, déploiement : tout peut être proposé par le client en amont ou développé par le prestataire et le formateur a beaucoup d’autonomie dans la mise en place des scénarios.

En formation, depuis la crise sanitaire, on a vu fleurir l’utilisation des outils numériques pour gérer du distanciel, du bimodal, du comodal. Tout n’a pas été couronné de succès car là encore c’est l’humain qui est au cœur du processus de formation : l’apprenant mais aussi bien sûr le formateur !

Comme le rappelait un responsable de l’université de Nantes : « on a voulu reproduire la réalité et ça n’a pas marché ! » en effet, apporter du numérique ou de la réalité virtuelle  la formation, c’est la transformer. Il faut repenser l’ingénierie pédagogique et oser proposer des scénarios différents à distance par rapport à ce qui est fait en présentiel.

Cela alimente les réflexions pour les projets de formation dans tous les domaines !

Sachant que les éditeurs doivent réfléchir sur les usages, comme on le voit avec l’augmentation des applications en AR sur les produits de consommation (lunettes avec réalité augmentée par exemple), qui sont de beaux exemples d’optimisation de l’usage alors que certains fabricants voient là encore maintenant une appétence ludique ! Il y a encore du chemin à faire pour que l’offre corresponde à l’attente de l’utilisateur final !! (à voir sur un article de Siècle Digital)

 

 

la gestion d’un projet, l’accompagnement au changement – épisode 1/3

Pour les premières conférences auxquelles j’ai assisté dans le cadre de Nantes Digital Week, j’ai retrouvé des mots clefs très forts qui confortent dans la pertinence et la nécessité de mener la gestion d’un projet avec professionnalisme, quel qu’en soit le thème.

En 3 articles, je vous retrace les témoignages de Nantes Digital Week qui en parlent le mieux sur la semaine du 12 septembre 2022.

Un élément à creuser et qui est au cœur des projets : la réflexion autour des objectifs et des indicateurs !

efficacité énergétique – conférence du 15 septembre – La Ville est BelleEt si la transition énergétique passait aussi par le numérique ?

Un témoignage intéressant et motivant avec le Président d’Airwell, Laurent Roegel.

Pour proposer une nouvelle offre de ce spécialiste de la pompe à chaleur, l’agence de communication Wondercrush qui a accompagné Airwell, a mis en place sa stratégie avec une  plateforme de marque, une vision, des preuves pour plus de légitimité, sans oublier un pitch par/pour tous et une road map globale pour le lancement.

De son côté, le prestataire informatique BeApp, a réfléchi sur la stratégie numérique avec une vision globale de l’application mobile intégrant de l’intelligence pour contrôler tout l’écosystème et créer ainsi un levier de réassurance au quotidien  = engagement Airwell + preuve de suivi. Il était important de ne pas amener une nouvelle « solution domotique ».

Dans ce projet « Airhome », Airwell est passé de la fabrication d’un produit (une offre technique, de l’innovation, des résultats en termes d’économie d’énergie, le remplacement gaz/fuel) à une offre de services (confort thermique : « le numérique ne doit pas oublier le bien-être », réponse aux comportements des utilisateurs, un éco-système qui a du sens). À cette nouvelle offre a été adjointe une réflexion autour de la raison d’être (une nouvelle raison « sociale ») et une politique RSE.

Les témoignages concordent en termes de conseils autour de la gestion de projet.

Du côté du projet numérique d’une offre innovante de services, Wondercrusch rappelle de :

  • se poser les bonnes questions,
  • s’entourer des bonnes personnes,
  • intégrer l’utilisateur dans le projet,
  • démocratiser vers le particulier,
  • sortir du cadre (avec de la créativité).

Quant à Airwell, pour mener correctement le projet d’entreprise, il est important de penser :

  • recrutement d’experts (du frigoriste au data-scientist),
  • réflexion et idéation à travers la mise en compétition d’écoles,
  • financement (avec par exemple : BPI, ADEME, pôle de compétitivité),
  • reclassement pro (Airwell academy pour embarquer les équipes),
  • nouvelle offre leasing de l’audit énergétique.

Des témoignages qui font réfléchir et nourrissent la vision d’un management de projet vertueux !

Mission Dinamic avec DEMENAGEMENT POISSON en Mayenne

Des valeurs humaines, une histoire qui plonge ses racines dans l’Histoire, une équipe experte qui manie la relation client sans le savoir et un dirigeant qui voit loin dans un métier qui reste essentiel pour les entreprises et les particuliers : c’est POISSON DEMENAGEMENT, une entreprise qui compte à Laval.

Pour une deuxième boucle DINAMIC +, basée sur le design et le marketing de l’offre, Marcouf QUERUAU, jeune dirigeant qui reprend le flambeau de ses parents, a opté pour une réflexion autour de la valorisation de l’offre, de nouvelles prestations de services et la poursuite de la diversification. Car POISSON DEMENAGEMENT, ce n’est pas que le déménagement et le service de garde-meubles, c’est aussi le stockage avec SESAME BOX et la gestion du dernier kilomètre pour des cuisinistes reconnus.
De belles pages d’histoire à écrire encore !
Une mission qui a du sens avec DINAMIC+ CCI Pays de la Loire !
Un vrai plaisir d’accompagner DEMENAGEMENT POISSON dans la valorisation d’une offre et d’une équipe pleines de valeurs !

#PME #diagnostic360 #stratégie #performance #offre #marketing
DINAMIC+ CCI Pays de la Loire CCI DE LA MAYENNE
#JaiFaitDINAMIC+ #conseil #consultant #consulting
#déménagement #Laval

L’investissement des marques dans le metavers

Metavers, on en reparle avec cet article de E-MARKETING qui donne les tendances dans les investissements des entreprises sur ce nouveau modèle :

Les trois projets dans lesquels les marques investissent le plus sont : la crypto (18%), les NFTs (15%) et le travail à distance (14%).

à philosopher !

METAVERS : premier metastore aux Etats-Unis

Pour revenir sur le METAVERS, voici une info sur l’ouverture aux US du premier META STORE… pour rendre accessible le virtuel !!!

à découvrir sur l’article de Siècle Digital !

                  

 

petite blague numérique

Savez-vous que le gouvernement des 30 tyrans en Grèce, période pendant laquelle Platon a pu être témoin de la tyrannie criminelle et de ses injustices, a eu lieu en 404 avant JC… tiens, tiens ! … 404… comme quoi il y avait un bug déjà à cette époque-là !

C’est en lisant « Platon à la plage » aux éditions Dunod, écrit par Hélène Soumet, que j’ai découvert ou redécouvert la vision du philosophe sur les types de gouvernement. Platon, dans « la République », décrit les différents types de gestion de la cité. De l’aristocratie (on oublie que cela vient de « aristos », le meilleur !), on passe à la timocratie (les hommes avides de gloire) puis cela dégénère en ploutocratie (« plouto » : riche). Le peuple se rebelle et instaure la démocratie mais ne sachant plus comment se diriger, l’anarchie s’instaure (de « an-arkhia » : absence de gouvernement) pour se transformer en tyrannie (de « turannia », pouvoir absolu), la prise du pouvoir par un seul.

la pertinence du story-telling (dernier article)

Pour clore ce parallèle entre le story-telling en entreprise (avec Tibco et ses wikis) et l’écriture de roman, sur la base de l’article de Wearecom , voici les 2 derniers principes avec le « fait quoi ? » et le « pourquoi ? » !

  • Le « fait quoi ? »: « l’action qui permet le rythme et l’accès à la réalité dans l’histoire » ; le lecteur est renvoyé à sa « propre responsabilité dans la vie quotidienne et [cela] renforce le sentiment d’identification décrit avant ».
  • On retrouve cela dans les Wikis de Tibco où les enjeux des interventions sur le terrain, les objectifs et responsabilités de chacun sont décrits, les missions de chacun transparentes pour une meilleure compréhension de la réalité de l’entreprise sur un sujet parfois virtuel et toujours un peu de piquant, des « aspérités », pour faire vrai !
  • Dans un roman historique, l’intrigue est au cœur de l’histoire pour que les personnages principaux se révèlent des héros ! Il y a forcément un danger, une montée en puissance dans ce que l’héroïne ou le héros va devoir mettre en œuvre et aller chercher dans ses compétences et ses faiblesses pour combattre ou gérer à minima la situation et se surpasser dans une tension extrême dans sa vie.

  • Le « pourquoi ? »: « l’essence de l’histoire,[…] le garant du sens. [Cela doit] renvoyer à un ou des sujets universels. […] Attention, pour le comprendre le spectateur ne doit pas forcément l’avoir vécu. »
  • On retrouve cela dans les Wikis de Tibco : les sujets des situations de relation client, de dépannage sur le terrain, de gestion de projet, sont des thèmes vécus par tous dans le secteur de l’informatique, les problématiques managériales, techniques sur le terrain, les situations de bug informatique ou télécoms parlent à tous. Et c’est l’approche vulgarisante que permet encore plus le story-telling qui permet que tout lecteur, même non technicien, va pouvoir s’approprier l’histoire racontée sur les équipes qui font la prestation de services de Tibco. D’autant que toutes les situations sont abordées, quel que soit le secteur d’activité ou la taille de l’entreprise cliente. Ce panel apporte là encore un large spectre de situations qui permet de toucher le plus grand nombre et de faciliter l’immersion. Et sans aller jusqu’à l’imaginaire, c’est la simplicité de l’histoire qui apporte l’essentiel : « un problème ? une solution ! »
  • Dans un roman historique, le héros ou l’héroïne a une mission ou la découvre au fil de l’intrigue. Il plonge consciemment ou non au fond de lui-même, exprime ses valeurs profondes, aborde son histoire passée ou ses racines sous un autre angle, qui lui permet de dépasser la situation et de gérer la crise dans laquelle il plonge. Le roman permet d’héroïser le personnage et de jouer avec les contrastes pour bien mettre en lumière ses qualités et ses défauts. Il y a transformation du personnage (et du regard du lecteur) pour arriver à la chute où le héros ou l’héroïne dépasse la situation de crise à la fin !

Quand l’histoire est bien écrite, le contexte bien décrit, les personnages bien campés, l’intrigue bien amenée, le lecteur (ou le spectateur) a envie de suivre « ses héros et héroïnes » dans la suite des aventures, comme « une sorte d’addiction. » « L’identification, la projection, l’universalité, la généralisation, le principe de réalité vont maintenir l’attention et l’implication de votre cible. »

Si on ajoute à cela la souplesse du conteur d’histoire qui va écouter ses lecteurs pour s’adapter et permettre une plus grande proximité et une meilleure adhésion à la story, on peut arriver à ce projet d’adaptation BD pour le wiki de Tibco effectué avec Sébastien Vassant, le partenaire BD depuis le 3è opus de la série des wikis… avant d’évoluer encore en mettant en place un « wiki concept », version BD  puis version motion design avec Etienne Bauquin (et voix off Bertrand Decron AUDIOTACTIQUE),  posté par Tibco sur LinkedIn.

Ainsi la boucle est bouclée : identification, projection, sujets universels et le lecteur attend la suite !

Ce que disent les lecteurs le montre, l’identification maintient l’intérêt de la cible :

« Très sympa, la vraie vie. »

« Mon fils a repéré qui j’étais dans le wiki et il a enfin compris mon métier et mes missions au quotidien ! »

story telling

La pertinence du story-telling (en 3 articles)

Wearecom pose les 4 principes fondamentaux du story-telling dans son article Je vais en profiter pour mettre en parallèle l’écriture de stories professionnelles (avec l’exemple de Tibco et ses wikis) et l’écriture de romans historiques et pointer ces éléments en effet essentiels pour bien construire le projet d’écriture.

Mais d’abord pourquoi le story-telling en communication professionnelle ? Raconter une histoire permet de rendre visible, audible, compréhensible l’entreprise et son équipe. Même si le lecteur n’est pas à 100% dans la cible décrite, il peut se projeter et s’imaginer dans la scène racontée. L’émotion ensuite, pilier de la communication pour transmettre, ancrer et créer du lien. Dans un roman, le lecteur s’approprie le texte, les personnages et l’histoire pour la faire sienne. Dans un contenu professionnel, le lecteur (ou l’auditeur si on parle de vidéo) va être « embarqué » dans l’histoire et donc être engagé (pour se transformer en client) !

Quatre phases dans l’écriture sont les principes fondamentaux : le contexte, le « qui ? », le « fait quoi ? » et le « pourquoi ? », phases déclinées dans 2 autres articles à suivre.

wiki tibco