pourquoi le story telling fonctionne ?

Suite à un sondage proposé autour de la publication d’un reportage en boulangerie, pour un client minotier, j’ai proposé deux lectures : une très factuelle en mode « étude de cas », l’autre plus rédigée en mode « story-telling ». Honnêtement, les retours ont été étonnamment très équilibrés. Le retour à froid de mes sondés amènent un peu de compréhension quant au ressenti lié à un format narratif pour mettre en avant un projet :

« Alors, pourquoi la version story-telling ? Parce que tout au long du récit j’ai la sensation de partager un morceau de réalité du métier de boulanger, je ressens les émotions, la passion… Dans l’autre récit je me sens spectatrice et donc complètement à distance. C’est factuel. L’information est la même mais grâce au story-telling, je me sens plus proche de ce boulanger. »… Merci ! … CQFD !

La naissance du livre de poche

Qui créa le Livre de poche il y a 70 ans?

Le 9 février 1953, Henri Filipacchi, des éditions Hachette, publia à Paris les premiers titres d’une collection appelée à un grand avenir : Le Livre de Poche. Le premier ouvrage diffusé fut un roman de Pierre Benoît, Koenigsmark. Avec un prix trois ou quatre fois moindre que les livres conventionnels, les nouveaux livres au format de poche séduisirent un public jeune et peu fortuné.

Le regard de préhistoriens sur la division sexuée des rôles dans la société

Dans un article précédent, j’abordais la vision de Pascal Picq (« Et l’évolution créa la femme » aux éditions Odile Jacob). Dans un registre proche, bien que l’approche soit plus globale et retrace l’histoire de l’invisibilité de la femme, l’essai de Marylène Patou Mathis (« L’homme préhistorique est aussi une femme » aux éditions Allary) est intéressant.

Les évolutions depuis le Néolithique

Tout porte à croire en lisant Pascal Picq ou Marylène Patou Mathis que les violences internes aux groupes humains soient apparus avec la sédentarisation et au Néolithique**.

Je cite l’auteure : « Les premières traces de violences collectives semblent apparaître avec la sédentarisation des communautés, qui débute il y a environ 14000 ans, et augmenter au cours du Néolithique, période marquée par de nombreux changements environnementaux (réchauffement climatique), économiques (domestication des plantes et des animaux qui permet un surplus de denrées alimentaires – attesté par leur lieu de stockage), sociaux (apparition des élites et des castes et leur corollaire, la hiérarchisation et les inégalités) et de croyances (apparition de divinités et de lieux de culte). Cette violence pouvait être due à des facteurs multiples : situations paroxysmiques liées à une crise (démographique, politique, épidémiologique), rites sacrificiels (de fondation, propitiatoires ou expiatoires), motifs psychologiques (vengeance suite à une vexation ou une insulte, volonté de domination). On constate que les femmes et les enfants en seraient les principales victimes. »

A priori, ce que précise Marylène Patou Mathis, c’est que les connaissances actuelles sur le Paléolithique (antérieur au Néolithique) ne permettent pas de contredire l’idée de sociétés plutôt sans violences en interne et avec une place de l’humaine plutôt équilibrée : la femelle australopithèque par exemple peignait dans les cavernes (cf les mains négatives peintes et majoritairement féminines selon une étude de 2007 dans des grottes françaises et espagnoles), chassait (il est même évoqué la possibilité qu’elle courre devant la proie pour que le mâle tue). Plus tard, en Gaule, les femmes (sans enfant) accompagnaient les hommes à la chasse et à la guerre.

Au Paléolithique, les représentations rupestres montrent beaucoup de « femelle reproductive ». Il se peut que les humains de cette époque-là n’aient pas compris le rôle du mâle dans la reproduction. Il se peut aussi que les divinités principales soient féminines, comme l’attestent les mythologies de plusieurs continents. Dans tous les cas, « loin du tabou [de la nudité et du sexe féminin], les « artistes » du Paléolithique supérieur ont représenté non seulement le corps nu (féminin et masculin), mais aussi l’organe sexuel visible, la vulve et le phallus. » Et « quoi qu’il en soit, parmi les représentations anthropomorphes, les images féminines sont de loin les plus nombreuses et même les seules avant le Magdalénien » (entre -15000 et -13500 ans).

Le Paléolithique n’était pas non plus l’Eden perdu ! Il y avait des échanges de femmes et de jeunes, à priori, pour « sceller des alliances entre groupes, alliances nécessaires à la survie de ces petites communautés dispersées sur de vastes territoires. »

Les projections avec la religion

Tout porte à croire en lisant ces deux anthropologues que les religions monothéistes ont posé les bases de cette coercition de la femme dans la société humaine.

Marylène Patou Mathis explique que c’est la religion juive qui a « détroné » Marie (une vierge ! comme pour les humains préhistoriques) en la rendant femme et non divinité. Idem pour le concept du péché originel d’Eve ! L’homme aurait donc inventé un Dieu invisible et tout puissant pour remplacer des divinités féminines et « réelles ».

Le rôle de la religion n’est pas neutre, peu s’en faut. L’auteur rappelle que « dans la mythologie égyptienne, c’est un homme, Seth, qui commet le péché originel, et une femme, Isis, qui sauve l’humanité ; chez les Celtes, le monde terrestre est régi par un principe féminin omniprésent, Dana la déesse mère, dont les femmes sont les messagères auprès des hommes ». Et pourtant, la misogynie des traités de théologie morale chrétienne des XIVè et XVè siècles conduira à la persécution des « sorcières », qui fera en Europe des dizaines de milliers de victimes. … A partir du XVIIè siècle, le thème du péché cède le pas à celui de la « nature féminine » qui serait déraisonnable (dénuée de raison), voire « immorale ».

Même la science s’y est mise ! Déjà, les premiers dictionnaires martèlent la différence entre homme et femme. Dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert de 1750, « sexe » ne concerne que la femme. Au début du XIXè siècle, Maryse Patou Mathis rappelle qu’« elles sont plus nombreuses que les hommes dans les espaces réservés aux fous dans les hôpitaux ». Le passage sur les expériences de mesures du cerveau des femmes est hallucinant. Au milieu du XIXè siècle, des scientifiques démontrent que le cerveau féminin est moins volumineux et moins lourd, preuve pour eux que la femme est inférieure car moins intelligente. Il faut attendre la fin du siècle pour que M. Manouvrier montre que la différence de cerveau est liée à la différence de taille des individus ! Et il sera mis au banc de ses pairs à l’Académie de médecine !

La perception des différences essentielles

Tout porte à croire aussi que la notion de la perception du sang est au cœur de la séparation des tâches dans le groupe et la répartition des tâches : la femelle donne vie et perd du sang, le mâle prend la vie et verse le sang. D’où un partage dans la chasse avec les armes contendantes pour les mâles et les massues pour les femelles.

On voit là le problème de l’interprétation qu’évoquait déjà Pascal Picq. Les scientifiques qui ont étudié la préhistoire étaient des hommes jusque dans les années 1970. Peu de femmes portaient leur voix sur ces recherches. Et certaines paléontologues étaient inversement trop féministes ou « gyné-morphiques » versus l’androcentrisme trop pratiqué par les collègues et qui amènent aux théories d’un matriarcat originel ?!!! On se souvient de ces squelettes nommés « guerriers » parce qu’entourés d’armes et que les analyses ADN ont renommés « guerrières ». On peut rappeler aussi le classement de « femmes robustes » dans la case des hommes à la seule analyse du squelette. Selon les dernières recherches, « peu de tâches sont basées sur la force physique, en réalité, presque toutes les tâches de la préhistoire requièrent des compétences possédées de façon équivalente par les sexes ». Marylène Patou Mathis rappelle que Darwin l’avait déjà noté : « chez tous les peuples barbares, les femmes sont forcées de travailler au moins aussi laborieusement que les hommes ». Comment ne pas réaliser les déplacements lors des migrations saisonnières, les distances parcourues pour la cueillette, le ramassage du bois, la recherche de l’eau. « La chasse induit l’existence au sein des communautés de relations d’entraide (partage, coopération, solidarité), mais aussi de complémentarité entre individus ».

Du lien avec les migrations pour la propagation de l’androcène

L’histoire des migrations et de la colonisation peut faire penser à cela aussi : de nombreuses sociétés indiennes étaient matrilocales et les tâches étaient bien réparties mais la violence n’avait pas lieu dans le groupe. Les sociétés patriarcales sont arrivées et ont exterminées ces sociétés plus pacifiques. On retrouve ce phénomène sur d’autres continents. Et cela rappelle ce que précisait Pascal Picq avec le rappel du calendrier des migrations en Europe, liées aux glaciations.

En lisant ces scientifiques avertis, nous pouvons tabler que d’autres paléontologues étudient bientôt les civilisations d’autres continents que l’Europe, qu’ils reviennent en Afrique, berceau de l’humanité, qu’ils s’inspirent des cultures du Nord où les femmes étaient des guerrières aussi, des cultures amérindiennes où les tribus étaient matriarcales, des peuples asiatiques avec les Amazones. Il faut repenser l’Histoire en laissant le féminin prend la place qu’il avait et non celle qu’on souhaite lui donner aujourd’hui, tout empêtrés que nous sommes dans nos aprioris et notre culture !

Mais il est crucial de se reposer cette question : si la coercition envers les femmes est plus liée à une éducation et une emprise sociétale plus qu’à un déterminisme naturel, « le patriarcat est un système social qui opprime les femmes […et] aliène aussi les hommes en faisant peser sur eux « l’obligation de la force, le combat, la puissance ». » Il faut sortir de nos préjugés et imaginer un équilibre vertueux pour nos enfants.


** : le Paléolithique (l’âge de la pierre taillée) s’étend jusqu’à -9600 ans (Mésolithique, période de transition) et le Néolithique (l’âge de la pierre polie) démarre en -6000 ans et se termine vers -2200 ans à l’âge de bronze.

Le beau métier de la boulangerie et de son minotier – version étude de cas

La boulangerie, c’est un beau métier. Faire du pain, qu’il soit classique avec les baguettes ou que la recette soit plus élaborée avec les pains spéciaux ou les brioches, on retrouve toujours le savoir-faire et l’envie de proposer le meilleur produit aux clients de la boutique.

De manière très traditionnelle (sans jeu de mot !), le boulanger est au fournil quand la boulangère est en magasin. C’est un métier de couple, un travail de binôme.

Et il en faut de la rigueur et de la passion pour tenir ainsi une boulangerie.

A travers une tournée en Loire-Atlantique avec un des commerciaux d’un minotier mayennais, j’ai pu découvrir (encore mieux !) le quotidien de la boulangerie-pâtisserie.

Les témoignages se recoupent :

  • Le boulanger attend beaucoup de son minotier: la régularité du produit (la farine n’est pas tout à fait la même d’une récolte à l’autre), le rapport qualité/prix, le conseil sur les recettes, et bien entendu l’accompagnement sur la gestion de l’entreprise, le retour d’expériences des autres boulangeries suivies par le minotier, et la communication (PLV, lancement d’un produit, animation, etc.)
  • Le savoir-faire de l’artisan tourne autour des produits « maison », d’une large gamme qui va souvent jusqu’à la sandwicherie/traiteur, la nécessité de jouer sur le bouche-à-oreille car c’est souvent le client satisfait qui amène d’autres clients !
  • « On fait gouter le client, il achète et après il revient. »

  • La gestion d’une équipe avec des apprentis, des vendeuses, avec des horaires différents, des motivations différentes aussi, ce n’est pas une mince affaire.
  • Le boulanger a plusieurs « casquettes » : savoir-faire de l’artisan, savoir-vendre en boutique, savoir-gérer l’équipe en production ou en vente et bien sûr savoir-compter ! Tous n’y arrivent pas facilement.
    • Savoir faire : Être boulanger, c’est être à l’écoute des matières premières avec lesquelles on travaille. La météo fait évoluer la farine, selon l’hygrométrie, le stockage des sacs (en intérieur ou à l’extérieur), la durée de stockage (une farine se modifie pendant le stockage et ne va pas réagir de la même manière une fois livrée que trois semaines après la livraison !).
    • Savoir vendre : un boulanger rencontré avait mis en place une caméra dans l’atelier, reliée à la boutique. Ainsi, il gérait à distance le présentoir de pains ; il pouvait aussi savoir ce qui partait et la tendance de la journée, l’heure d’arrivée des premiers clients sandwicherie, etc.
    • Savoir gérer : Un métier où les heures ne sont pas comptées :
    • « Je démarre à 22h-24h parce que sinon, je ne peux pas tout préparer. Entre 7h et 8h je m’occupe de la maison et puis je reprends la préparation du salé pendant 3 heures. Avec les employés, on est bien organisé à la production. »

    • Savoir compter : C’est un métier où la gestion financière est la clef, où les relations avec la banque se doivent d’être claires et fluides, où le minotier accompagne pour les conseils avisés autour de la fixation des prix publics ou de l’organisation à l’atelier.
  • « On ne travaille pas pour la gloire, c’est qu’on en a envie. Ne pas avoir de salaire [les 2 premières années] ce n’est pas un problème. »

Les nuances sont là aussi en fonction de l’expérience du boulanger bien sûr :

  • Un jeune boulanger va bénéficier largement de la « bonne » communication de la ville où il s’installe et parfois la commune est un acteur majeur dans la promotion des jeunes professionnels qui s’y installent.
  • Pour positiver en cette période de crise énergétique, où les factures s’envolent et peuvent prendre 1500%, il est intéressant de « voir d’où l’on vient », déjà sur l’année écoulée et aussi sur le démarrage de la boutique ou celui de la carrière ! Les leçons sont constructives et permettent de rester positif !
  • Un nouvel installé aura plus besoin de l’écoute attentive de son minotier, pour simplement entendre ses difficultés, qu’elles soient d’ordre conjoncturel (l’énergie en ce début d’année) ou structurel (un problème avec un employé, le remboursement d’un prêt d’investissement pour un nouveau four par exemple) et ce, sans jugement, pour l’aider à y voir plus clair et simplement l’écouter.
  • Un boulanger qui a de l’expérience aura plutôt tendance à s’organiser en solitaire sur la communication, la PLV ou l’organisation d’animations ou le choix d’un jeu-concours pour un événement de saison. Par contre, les idées nouvelles, la veille spontanée que propose le minotier sont autant d’informations qui pourront être échangées pour mieux aborder l’avenir.Quatre témoignages, quatre découvertes, quatre tranches de vie. A chaque fois les coulisses et le ballet incessant des artisans dans l’atelier de production, le matériel pour pétrir, préparer,  peser, cuire, stocker. A chaque fois, sur la scène de la boutique, les présentoirs alléchants attirent le consommateur. Et quand le travail cesse un instant pour raconter leur métier, tout de suite s’expriment avec aisance des boulangers qui aiment leur métier et veulent transmettre, des vendeuses qui expliquent leur relation avec les clients et ce dont elles ont besoin pour mieux vendre encore. Une ambiance unique, les odeurs de levain et de bon pain. Un vrai plaisir !

Photos prises en tournée avec MINOTERIE PELLUAU sur des boulangeries de Sainte-Anne-sur-Brivet, Saint-Nazaire, Batz-sur-Mer et Le Croisic.

Ose Ton Futur pour l’égalité des chances, le 11 mars

La deuxième édition d’OSE TON FUTUR aura lieu le samedi 11 mars 2023, à l’IAE de Nantes, dans le bâtiment Erdre privatisé pour l’occasion.

De nombreux ateliers et une conférence plénière avec des rôles modèles permettront aux collégiens et lycéens d’être inspirés pour imaginer leur avenir, dans l’égalité des chances d’accès à la formation et aux carrières dont ils rêvent !

Un RV à ne pas manquer !

 

L’IA au service de l’Histoire

L’IA, quand elle est bien alimentée, peut « régurgiter » des informations étonnantes et puissantes. Au service de l’analyse et de la réflexion, elle est un puissant atout. Au service de l’histoire, elle peut permettre d’imaginer le contenu des zones d’ombre et de rendre lisible des éléments plus abscons. C’est le rôle des nouvelles technologies en particulier, qui permettent de poursuivre les recherches sur des pans de l’histoire qu’on croyait perdu à jamais !

Dans son article, Hérodote nous apprend que :

« l’intelligence artificielle ou « IA » vient de réaliser une nouvelle prouesse : donner à entendre l’appel du 18 juin 1940 tel que le Général de Gaulle aurait pu le prononcer. Aurait pu car aucun enregistrement de l’allocution n’est parvenue jusqu’à nous. La
technologie a permis de créer à partir du texte un discours qui
ressemble si bien à la fameuse voix qu’il devient difficile de
distinguer la réalité d’une « reconstitution ».

L’article permet de réfléchir : « Est-ce le début de l’Histoire augmentée, génératrice de « documents » aussi séduisants et plausibles que… fictifs ? »

A méditer !

Janvier : les bonnes résolutions de la nouvelle année !

Des réflexions deviennent résolutions en ce début d’année dans les métiers de la chaîne du livre. L’association « pour l’écologie du livre » accompagne ces changements en faisant se rencontrer les différents métiers de la chaîne du livre et en œuvrant sur la visibilité des expériences vertueuses pour essayer de penser un nouveau modèle.

Il n’est que temps, quand les questions de sobriété sont évincées avec le rouleau compresseur économique ; l’article du Monde le précise encore s’il en est besoin après la rentrée littéraire de septembre.

CONCORDANCE CONSEIL forest expertise

La fresque des nouveaux récits

Pour la première fois, j’ai participé à une soirée « fresque du climat » avec La Fresque des Nouveaux Récits.
Au-delà des réflexions en groupe sur les différents thèmes des biais cognitifs autour de l’environnement, des propos alarmistes, de l’éducation, de la culture ou de la publicité, c’est bien avec l’atelier écriture que l’alchimie opère.
Discuter, confronter les idées, argumenter puis prendre la plume et mettre en scène pour raconter l’histoire imaginaire d’un avenir radieux, c’est hyper impactant, source de créativité et de complicité !
Belle expérience avec ce collectif !

une pépite française bien ambitieuse

UBISOFT : une pépite française dont l’origine est bretonne… est bien ambitieuse !

Un article de septembre 2022 de Siècle Digital reprend les propos de son fondateur, l’un des frères Guillemot qui  ont créé « Guillemot Corporation » dans le Morbihan, autre société exportatrice dans le multimedia.

Sur leur site web, on retrouve la saga familiale : « Bien qu’Ubisoft compte aujourd’hui 21 000 employés dans ses bureaux et studios à travers le monde, tout a commencé avec une famille : Yves Guillemot et ses quatre frères qui travaillaient dans l’agriculture en Bretagne »

Et puis le 11 janvier 2023, c’est la douche froide : l’éditeur a annoncé dans un communiqué qu’il baissait nettement ses perspectives pour l’exercice 2022-2023. Les ventes des 2 jeux phares lancés fin d’année sont « bien inférieures aux attentes ». Au lendemain de cette révélation, la valeur des actions de l’entreprise a chuté de 16,42 %. Le chiffre d’affaires perd 6 millions d’euros en 1 trimestre.

Yves Guillemot reste confiant, mais les investisseurs semblent moins l’être.

 

Minoterie Pelluau : son histoire et ses projets

MINOTERIE PELLUAU plonge ses racines dans l’Histoire !

En 1920, Adolphe Pelluau reprend le moulin de Bouchamps-lès-Craon en Mayenne. En 1965, les 2 fils reprennent l’entreprise et c’est en 1988 que les 2 petits-fils intègrent l’affaire, pour être rejoints par leur sœur 10 ans plus tard. Tous les trois poursuivent l’aventure de la famille Pelluau avec le même sens du service, un savoir-faire indéniable et une volonté de développement qui leur permet aujourd’hui de proposer de nouvelles recettes (comme la « Craquante » ou la « Mayennette ») et toujours plus de qualité dans les farines en modernisant le moulin.

MINOTERIE PELLUAU, ce n’est pas que la préparation des farines et la livraison, c’est aussi l’accompagnement des boulangers dans la création du commerce, la fabrication du pain, les recettes et la commercialisation.

Meunier connu et reconnu en Mayenne mais aussi en Sarthe et sur la couronne Ille-et-Vilaine ainsi que sur la côte de Loire-Atlantique, il est proche de ses fournisseurs et de ses clients. Thierry, Didier et Laurence PELLUAU font de la meunerie un acteur incontournable, intermédiaire entre l’agriculteur et le boulanger, ou comme ils disent : « Du grain au pain avec votre meunier. »

Et pour structurer la stratégie et avancer sur des projets innovants, MINOTERIE PELLUAU effectue aujourd’hui sa deuxième boucle DINAMIC + sur le thème du « design et du marketing de l’offre » après avoir été suivi sur de la « performance interne ». Un accompagnement riche en échanges et en projets pour imaginer le moulin demain !