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de saison !

bonne année 2021 à tous !

voeux 2021

De l’impact des réseaux sociaux dans la communication politique et comment on peut manipuler l’internaute…

Dans son très bon essai « L’Amérique, la facture » aux éditions Baker Street, Jean-Luc Hees décrypte la stratégie anti-presse de Donald Trump. Son constat est sans appel, l’ancien président (enfin, il est toujours au poste jusqu’au 20 janvier 2021), a désigné la presse comme ennemi public numéro 1.

Le journaliste précise même :

« Donald Trump, et il l’a répété à plusieurs reprises, a songé à réviser les lois sur la diffamation. C’est une méthode « douce » très connue des dictateurs et autres chefs d’Etat autoritaires. Les procès en diffamation, avec à la clef, au gré des lois, de très lourdes amendes, peuvent ruiner des organes de presse les plus influents et les plus puissants. Partout, en Amérique latine, en Russie et dans certains pays d’Europe, cette pratique se généralise et parvient souvent à museler la presse. »

Et d’ailleurs, J.L. Hees cite Jonathan Greenblatt, responsable de l’Association Juive contre la diffamation, après l’affaire George Floyd sur Facebook et les messages d’incitation à la haine : « les partisans de Trump « devraient apprendre l’histoire. L’ignorance ne constitue pas une excuse. »

 

En twittant à longueur de journées, Trump s’est instauré communiquant, le seule à transmettre les informations… en arguant que la presse n’est que propagateur de « fake news », il a imaginé un nouveau procédé, celui des « post-vérités »… ou « faits alternatifs », « qui, grossièrement, prône la nécessité du mensonge pour gouverner. » 

Et grâce aux réseaux sociaux, la force de frappe de Trump est sans précédent. Et cela perturbe grandement les grands organes de presse américaine.

Jean-Luc Hees reconnaît le professionnalisme de Twitter, dont « Jack Dorsey, le patron de Twitter est sans doute doté d’une conscience politique. »

L’ancien spécialiste politique de France Inter critique par contre à Facebook, qui a son rôle à jouer dans la place que prend Trump sur les réseaux sociaux. Il cite : « Dans une démocratie, affirme Zuckerberg, c’est aux gens de décider ce qui est crédible ou pas. Cela ne relève pas de notre responsabilité. » Une formule qui, somme toute, résume assez bien la philosophie globale du « trumpisme ».

 

Et c’est dangereux, car même si Biden a été élu et haut la main, quand le livre a été publié, les élections n’avaient pas eu lieu, et l’auteur de « L’Amérique, la facture » pensait que

« Comme en 2016, ce seront les réseaux sociaux qui feront pencher la balance d’un côté comme de l’autre, Donald Trump ou Joe Biden. Les entreprises gérant Internet sont principalement sous influence américaine, financière et politique. »

Les élections américaines ont changé la donne et les Démocrates reprennent la main. Le Trumpisme aura transformé la vision de la démocratie et la facture va en effet être difficile à payer… aux USA et de par le monde entier.

 

 

emarketing

La relation au cœur de la fidélisation

La relation client évolue avec les nouveaux usages de l’internaute et les évolutions dans les pratiques du client, en click-and-collect, à distance et lui aussi en télétravail !

Du transactionnel des débuts de la relation client outillée de CRM, on est passé au relationnel et l’entreprise (et/ou la marque) se doit de penser engagement aujourd’hui !

Il est vital de remettre l’humain au centre du programme et de diffuser les valeurs de la marque et son ADN.

Pour fidéliser les clients et dans la création de programmes de fidélisation, le client est écouté, entendu, pris en compte dans sa demande et son identité… La personnalisation, la relation directe, même à distance, c’est la clef de la satisfaction et de la fidélisation… pour transformer le client en client à nouveau, client d’autre chose, prescripteur et ambassadeur… et le cercle est vertueux !

Un article d’e-marketing dont un éclairage lumineux sur la posture à tenir !

La division des tâches chez l’humain préhistorique …

Pascal Picq, paléontologue de renom, lors d’une conférence aux Rendez-vous de l’Histoire de Blois en octobre 2020, a exprimé des idées très intéressantes sur la division des tâches chez l’humain préhistorique qui amène la discrimination économique actuelle.


Ces réflexions sont aussi bien exprimées dans son essai «Et l’évolution créa la femme», aux éditions Odile Jacob.

Voici quelques éléments de réflexion à cogiter :

  • D’après les études structurelles et organisationnelles des grands singes, ce sont les sociétés patrilocales (où ce sont les femelles qui changent de groupe à l’adolescence qui sont le plus coercitives, comme les chimpanzés et les humains !
  • Les espèces les plus violentes chez les singes ? L’homme avec une violence culturelle, économique, politique, sociale et le féminicide !

Chez les singes, les différences sont notoires, et les lignées peuvent aussi avoir des variantes. Et pour faire court : le gibbon est égalitaire, l’orang-outang violeur, le gorille frimeur, le babouin coercitif et le chimpanzé coercitif et violent. On retrouve ces éléments dans les études menées par les « trimates » (Jane Goodal pour les chimpanzés, Dian Fossey pour les gorilles et Birutė Galdikas pour les orangs-outangs).

Selon Pascal Picq, l’évolution a fait basculer la situation des humaines à partir de l’ère des Néanderthal/Cro-Magnon : sédentarité, espace privé, production de richesse et donc inégalités, contrôle des relations extérieures et guerre. C’est au Néolithique qu’apparaissent les premiers monuments et que s’organise la distribution de richesses (sous-entendant le début des inégalités !!).

Cette sédentarité des populations chasseurs/cueilleurs a fait exploser la natalité.

Une des pistes d’analyse des paléontologues aujourd’hui est de comprendre comment l’humain est passé à une grossesse de 9 mois quand les grands singes sont à 18 mois (et la taille du cerveau de l’humain requière normalement ces 18 mois), donc les hominidés en -2000 avant JC se sont reproduits très rapidement, avec un enfant tous les 1-2 ans au lieu des 4-5 ans précédemment.

Ce que précise le scientifique c’est que l’évolution de la situation de coercition des femmes par les hommes en Europe est liée à des migrations qui ont eu lieu en –6200 (on parle de petite glaciations).

Il faut rappeler que les données préhistoriques viennent du Moyen-Orient, cultures les plus patriarcales de l’histoire de l’humanité. Il reste encore tant de cultures humaines à étudier ! La domination des hommes n’est peut-être qu’une idée qui vient de là … de cette lignée qui n’est qu’une lignée, au même titre que l’on voit des différences notoires entre les différentes lignées de grands singes.

Les populations particulièrement patriarcales du Moyen-Orient actuel qui ont rejoint l’ouest de l’Europe auraient donné naissance au droit romain peu propice à l’égalité homme-femme. Tandis que les populations ayant rejoint le nord de l’Europe ont orienté les cultures nordiques ver le droit germanique plus propice à l’égalité.

La carte génétique européenne actuelle est la résultante de ces migrations.

Et de conclure que « le progrès et l’évolution des civilisations n’ont pas été en faveur des femmes ! La société est discriminante, l’école est discriminantes, l’entreprise aussi. »
Et pourtant même Darwin affirmait que la diversité est la clef de l’innovation, que la discrimination c’est la mort !

Rien n’est gravé dans le marbre. Tout peut encore évoluer .. et dans le bon sens cette fois-ci !

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Décryptage du succès des entreprises familiales

Ouest-France réfléchit sur les leviers de réussite des entreprises familiales : plus d’humain, plus de logique dans la transmission que le résultat à court terme. Des belles idées à phosphorer pour tous les entrepreneurs !

Et une mention spéciale pour certaines sociétés de l’ouest de la France qui peuvent se reconnaître dans ce profil et partagent ces valeurs : LAMBERT MANUFIL à Couëron, NGI à Mamers, CONAN à Sautron, JES à Saint-Herblain, GUILLEMOT à Carentoir… pour ne citer qu’elles !

 

Le sens, le relationnel, la continuité

Eh oui… il ne s’agit pas d’inventer les liens relationnels avec son client ou ses collaborateurs au moment où la crise sévit et où la collaboration se fait à distance.

Le relationnel dans la continuité, du sens dans les échanges, c’est ce qu’attendent les internautes.

Communication et valeurs, binôme indissociable !

A redécouvrir sur l’article CBNews !

story telling

Short story-telling sur l’entreprenariat à la française !

Chronique de la saga des marques avec Historia et un focus sur La Vache qui Rit… bel exemple d’entreprenariat ! Où on apprend que la Monsieur Bell a imaginé le fromage d’aujourd’hui pendant la guerre 14-18. Et la « vache qui rit » a maintenant 100 ans !  

Quelques nouveaux verbatims « satisfaction » aux formations professionnelles !

De nouvelles citations positives des apprenants aux modules de formation de Concordance Conseil avec ses partenaires Dinamic Entreprises, CBuy Conseils ou avec la formation en alternance de l’ENI, sont à retrouver sur la page formation !

ENIEcole

emarketing

la relation client : du transactionnel au relationnel

Cet article d’e-marketing est intéressant en partant d’un historique de la fidélisation. Au départ (dans les années 2010), le système de fidélisation est basé sur le transactionnel où le client achète en comprenant en quoi il va avoir des bénéfices financiers à adhérer au programme de fidélisation. Et récemment, le système s’enrichit du relationnel pour engager le consommateur. Là bien sûr, le story-telling, l’écoute, le questionnement de la satisfaction, l’expérience utilisateur sont des points clefs, leviers importants pour créer du lien, nouer des relations, partager les valeurs…

 

Femmes et entreprenariat : étude 2019

La dernière étude sur les femmes et l’entrepreunariat amène son lot d’étonnement :

  • Les femmes représentent plus de 50% des étudiants (de 30% en ingénierie à plus de 80% en université).
    • Mais, les conditions d’entrée des jeunes femmes sur le marché du travail sont encore aujourd’hui moins favorables que celles des hommes. Quatre ans après leur sortie de formation initiale, 37% des femmes occupent un emploi temporaire (contre 32% des hommes), 24% sont à temps partiel (contre 11%), 15% sont en situation de sous-emploi (contre 8%).
    • En 2018, le revenu salarial annuel moyen des femmes est inférieur d’environ 24% à celui des hommes.
  • La création d’entreprise connait un réel engouement, surtout chez les jeunes. S’agissant des entreprises individuelles, les femmes représentent 40% des créations en 2019. Cette proportion est stable depuis 2015, après trois décennies d’augmentation progressive (29 % en 1987 et 33 % en 2000).
    • Par contre, les hommes sont beaucoup plus nombreux à s’inscrire dans une démarche entrepreneuriale (37% contre 23% des femmes en 2018) et la part des femmes à la tête des entreprises ne dépasse toujours pas les 30% (27,2% en 2019).
    • 17% des femmes déclarent avoir l’intention de créer ou de reprendre une entreprise, contre 21% des hommes. L’écart se creuse au stade de la concrétisation : la part des cheffes d’entreprise (9 %) et ex-cheffes d’entreprise (8 %) dans la population active féminine est bien moindre que celle des hommes (respectivement 15 % et 19 %).
    • Être son propre patron et réaliser son rêve motive les entrepreneurs. Par contre, les entrepreneures sont plus sensibles au sens de la démarche entrepreneuriale, à son adéquation avec leurs valeurs et convictions, et à son impact sociétal34.
  • Et sur le terrain :
    • Les entreprises dirigées par des femmes sont généralement plus  petites que celles dirigées par des hommes.
    • Les entreprises fondées par des femmes réussissent aussi bien que celles de leurs homologues masculin.

L’accessibilité à l’entreprenariat et les secteurs où les femmes sont actives montre un paysage bien différent que pour celui des hommes. L’étude « Femme et entrepreunariat » d’Eva Escandon (octobre 2020) est riche d’enseignement.

Vous pouvez la retrouver sur le site du Conseil économique, social et environnemental.