la gestion d’un projet, l’accompagnement au changement – épisode 1/3

Pour les premières conférences auxquelles j’ai assisté dans le cadre de Nantes Digital Week, j’ai retrouvé des mots clefs très forts qui confortent dans la pertinence et la nécessité de mener la gestion d’un projet avec professionnalisme, quel qu’en soit le thème.

En 3 articles, je vous retrace les témoignages de Nantes Digital Week qui en parlent le mieux sur la semaine du 12 septembre 2022.

Un élément à creuser et qui est au cœur des projets : la réflexion autour des objectifs et des indicateurs !

efficacité énergétique – conférence du 15 septembre – La Ville est BelleEt si la transition énergétique passait aussi par le numérique ?

Un témoignage intéressant et motivant avec le Président d’Airwell, Laurent Roegel.

Pour proposer une nouvelle offre de ce spécialiste de la pompe à chaleur, l’agence de communication Wondercrush qui a accompagné Airwell, a mis en place sa stratégie avec une  plateforme de marque, une vision, des preuves pour plus de légitimité, sans oublier un pitch par/pour tous et une road map globale pour le lancement.

De son côté, le prestataire informatique BeApp, a réfléchi sur la stratégie numérique avec une vision globale de l’application mobile intégrant de l’intelligence pour contrôler tout l’écosystème et créer ainsi un levier de réassurance au quotidien  = engagement Airwell + preuve de suivi. Il était important de ne pas amener une nouvelle « solution domotique ».

Dans ce projet « Airhome », Airwell est passé de la fabrication d’un produit (une offre technique, de l’innovation, des résultats en termes d’économie d’énergie, le remplacement gaz/fuel) à une offre de services (confort thermique : « le numérique ne doit pas oublier le bien-être », réponse aux comportements des utilisateurs, un éco-système qui a du sens). À cette nouvelle offre a été adjointe une réflexion autour de la raison d’être (une nouvelle raison « sociale ») et une politique RSE.

Les témoignages concordent en termes de conseils autour de la gestion de projet.

Du côté du projet numérique d’une offre innovante de services, Wondercrusch rappelle de :

  • se poser les bonnes questions,
  • s’entourer des bonnes personnes,
  • intégrer l’utilisateur dans le projet,
  • démocratiser vers le particulier,
  • sortir du cadre (avec de la créativité).

Quant à Airwell, pour mener correctement le projet d’entreprise, il est important de penser :

  • recrutement d’experts (du frigoriste au data-scientist),
  • réflexion et idéation à travers la mise en compétition d’écoles,
  • financement (avec par exemple : BPI, ADEME, pôle de compétitivité),
  • reclassement pro (Airwell academy pour embarquer les équipes),
  • nouvelle offre leasing de l’audit énergétique.

Des témoignages qui font réfléchir et nourrissent la vision d’un management de projet vertueux !

Mission Dinamic avec DEMENAGEMENT POISSON en Mayenne

Des valeurs humaines, une histoire qui plonge ses racines dans l’Histoire, une équipe experte qui manie la relation client sans le savoir et un dirigeant qui voit loin dans un métier qui reste essentiel pour les entreprises et les particuliers : c’est POISSON DEMENAGEMENT, une entreprise qui compte à Laval.

Pour une deuxième boucle DINAMIC +, basée sur le design et le marketing de l’offre, Marcouf QUERUAU, jeune dirigeant qui reprend le flambeau de ses parents, a opté pour une réflexion autour de la valorisation de l’offre, de nouvelles prestations de services et la poursuite de la diversification. Car POISSON DEMENAGEMENT, ce n’est pas que le déménagement et le service de garde-meubles, c’est aussi le stockage avec SESAME BOX et la gestion du dernier kilomètre pour des cuisinistes reconnus.
De belles pages d’histoire à écrire encore !
Une mission qui a du sens avec DINAMIC+ CCI Pays de la Loire !
Un vrai plaisir d’accompagner DEMENAGEMENT POISSON dans la valorisation d’une offre et d’une équipe pleines de valeurs !

#PME #diagnostic360 #stratégie #performance #offre #marketing
DINAMIC+ CCI Pays de la Loire CCI DE LA MAYENNE
#JaiFaitDINAMIC+ #conseil #consultant #consulting
#déménagement #Laval

Retour sur une formation inter autour de la visibilité de l’offre

Retour superlatif après une formation inter autour de la communication de marque et de la visibilité de l’offre dans le programme Dinamic+ :

« Merci à Béatrice pour son dynamisme et son aide. »

« Très bien, très pratique et clair. »

« Très méthodique ! »

« RAS ! Bravo à la formatrice ! »

« Un bon développement sur toutes les pistes de communication que nous allons devoir mettre en œuvre. »

L’équipe était un peu hétérogène mais motivée et les échanges ont été pertinents, tant entre nous qu’entre participants !

Retour en image sur « ose ton futur » le 26 février 2022 à Audencia

C’était un bel événement pour donner envie aux jeunes de se projeter, d’oser, d’imaginer leur métier et leur carrière !

Pendant cette après-midi, j’ai noté quelques mots clefs marquants pour les collégiens et lycéens : ne pas s’autocensurer – se donner les moyens – se cultiver – trouver des jobs d’été ou des stages pour découvrir – élargir l’ouverture vers des milieux différents – être audacieux – identifier les « alliés d’ascension » – être empathique – aider et s’entraider – ne pas s’ajouter des barrières – sans oublier le « provoquer la chance » d’un 4è de l’atelier commerce !

Je garde en mémoire des phrases inspirantes des témoins de la plénière :
– Aude Amadou – députée de Loire-Atlantique : « Rien n’est impossible, rien n’est écrit, … mais il faut le vouloir ! »
– Brigitte Ayrault – professeure de lettres retraitée : « Il faut détermination et courage pour aller au bout de ses envies. »
– Cédric François – directeur à la Caisse d’Épargne : « J’ai appris la valeur travail et j’ai bénéficié de l’école de la République ; il faut toujours reboucler avec ses valeurs. »
– Jean-Yves Guéno – propriétaire de L’Atlantide : « J’avais un rêve. La restauration est un métier exigent, il faut être courageux ; et on reçoit énormément ! »

Personnellement, (et oui même si je n’ai plus 16 ans depuis longtemps !!!), je retiens qu’il faut AVOIR UN OBJECTIF et persévérer… Mais d’ailleurs, (et c’est ce que je raconte aussi quand j’interviens pour 100 000 Entrepreneurs), une des clefs dans la vie professionnelle n’est-elle pas la PASSION ?? !!

Retour sur l’aviation commerciale

Il y a un siècle – le 8 février 1919 -, un avion transporte des passagers privés de Paris à Londres. Une grande première que ce vol commercial international, appelée à prospérer hors de toutes proportions dans le courant du siècle…Revenons au vol historique de notre Goliath – ce Farman 60 agencé en transporteur civil – et à ses 12 clients privés. De leurs hublots, ces pionniers aperçoivent déjà les côtes britanniques et la grasse campagne d’Angleterre. Tout se passe au mieux : après un vol de deux heures trente-sept sans encombre – hormis d’assez violentes rafales de vent tout de même – l’appareil se pose aux portes de Londres, à Kentley, non loin de Croydon. Peu après 14 h 15 ! Succès total : avant ce jour historique, relier les deux capitales par train et par bateau prenait au bas mot sept heures. Le lendemain, le 9 février, le vol retour sera un peu moins rapide, du fait de vents contraires.

Mais Lucien Bossoutrot ne s’en tiendra pas là : quatre jours seulement après ce vol inaugural en direction de Londres, il opère la liaison entre Paris et Bruxelles.

Quant à Bossoutrot, l’homme du Paris-Londres, qu’est-il devenu ? Il se distingue dans l’ouverture de lignes toujours plus audacieuses. Le 11 août 1919, il ouvre – toujours au départ de Toussus-le-Noble – la ligne vers Casablanca : 1870 kilomètres, puis, en 1923, celle vers Dakar, qui comprend notamment un long et périlleux survol du Sahara. À cette occasion, une panne d’hélice l’oblige d’atterrir sur une plage mauritanienne, et il ne sauve la vie de son équipage qu’au prix d’une pratique courante… de l’espéranto ! Après une vie d’exploits – dont sept records du monde battus en novembre 1925 – et d’engagement politique, celui qui aura été l’ami de Malraux, de Trenet, de Maryse Bastié ne s’éteindra qu’à l’automne 1958.

à découvrir sur Historia !

La vision de la place de la femme dans l’histoire

Petit retour en arrière… ou « les aprioris ont la vie dure »…

Dans le numéro spécial Historia sur les femmes qui ont fait bouger la France, je lis dans l’article sur Blanche de Castille (1188-1252), mère de Saint-Louis, a eu cinq enfants, tous rois ou reines. Je lis aussi :

« La reine, bien entendu, n’a rien d’une personnalité effacée »,

puis « Sans autre titre que reine de France, Blanche continue de gouverner aux côtés de son fils. C’est à elle, tout naturellement, qu’il [Louis IX, « Saint-Louis »] confie le royaume  à son départ en croisade en 1248. » Puis plus loin : « De fait, les chroniques montrent toutes que Blanche est impliquée dans l’ensemble des grandes affaires ».

Mais bien sûr ! Pourquoi préciser qu’elle serait exceptionnelle ! Sans nul doute ! Elle a pris son rôle au sérieux, comme tout dirigeant ! Au XIIIè siècle, dans l’Histoire de France, même si c’est toujours l’aîné qui reprend le trône, cet aîné peut être une aînée. Et il y a de nombreuses histoires de couples royaux !!

Nous regardons souvent l’Histoire avec nos yeux bordés d’œillères pour ne voir que notre pré-carré ! Bien sûr que les filles ou épouses de rois régnaient ! Ce n’est qu’avec la loi salique du début du XIVè siècle que la succession uniquement masculine a été gravée dans le marbre et jusqu’à la fin de la monarchie.

Petit focus : Philippe comte de Poitiers, second fils du roi Philippe IV « le Bel », ressort un texte de loi (Vè siècle sous Clovis 1er) à la mort de son frère, Louis X en 1316 (devenu roi 2 ans plus tôt), pour « voler » le trône à sa nièce alors âgée de 5 ans. Malgré la bataille menée par la grand-mère de l’enfant, la loi salique est promulguée, Philippe V « le Long » devient roi avec l’aval de la noblesse.

Par la même, il écarte du trône le roi d’Angleterre, Édouard III qui est descendant de Philippe IV par sa mère. Cette décision est un des motifs qui conduisit à la guerre de 100 ans.

Par contre, un comble : Philippe V meurt en 1322, sans héritier mâle pour lui succéder. C’est donc son frère, Charles (futur Charles IV) qui va bénéficier du précédent créé par Philippe en 1316 et qui lui succède sur le trône.

Donc, on peut bien imaginer qu’avant cette forfaiture politique, les femmes avaient accès aux postes les plus élevés de la gestion du pays quand elles étaient de la famille royale ! Blanche de Castille a donc fait son « job » quand c’était nécessaire, comme toutes les femmes à l’époque, qui avaient un métier sans être seulement la fille ou la femme de, qui partaient en croisade sans être la fille ou la femme de !

Essayons de voir la réalité sans œillères, sans à-priori. Et ne pas juger des différences de perception ! Non le Moyen-âge n’est pas barbare, non la Renaissance n’a pas fait sortir la France de sa fange ! Nous avons encore bien des choses à découvrir pour illuminer cette période !

série « prise de hauteur après une lecture » : les médias

Dans la série « prise de hauteur après une lecture », voici quelques réflexions autour de « Platon à la plage » aux éditions Dunod, écrit par Hélène Soumet.

L’allégorie de la caverne pour parler des médias !

Les prisonniers dans la caverne « réalise douloureusement que ce qu’il voyait n’était que les ombres des objets réels. Première désillusion.[ …]Cette réalité fabriquée n’est pas la réalité : deuxième désillusion. […] Ces deux étapes montrent le triste sort de l’homme sans éducation, aveugle croyant voir le réel dans ces ombres furtives et inconsistantes comme dans ces objets fabriqués brandis par les manipulateurs. »

Pour aller vers la vérité, il faut sortir de la caverne, « monter progressivement vers l’intelligible, voir la lumière du soleil sans voir le soleil lui-même. » (le soleil étant ici le bien, la valeur suprême). Et ce qui va différencier le philosophe des autres instruits est que ce premier va éviter de mépriser les prisonniers de la caverne tout en les accompagnant pour qu’ils aient accès au soleil eux aussi.

Quelques réflexions sur la VA du story-telling

Donner les clés aux marques d’aller « au-delà du storytelling », telle est l’ambition d’Olivier Sère, vice-président de l’agence Havas Paris. L’auteur de Ces entreprises qui vous racontent des histoires (Dunod, 2021) livre ses réflexions sur la construction d’un récit de marque « inspirant et efficace » dans un article d’e-marketing à découvrir.

Transparence, sincérité et expression de la raison d’être comme essentielle mais compliquée… à philosopher

La saga des marques : retour sur la famille Bel

Le « musée » de la Vache qui Rit met en lumière la saga de la famille Bel pour les100 ans de la marque !

Une belle rétrospective de la capacité à innover, à sentir les tendances et les évolutions de la société. Que de rebondissements pour cette famille jurassienne qui a su rebondir justement, car leur vie n’a pas été un long fleuve-de-lait tranquille !

La Vache qui Rit, c’est aussi l’histoire d’une marque, l’énergie toute avant-gardiste de « marketer », de jouer la carte de la « réclame » dans les années 20 déjà ! Une belle leçon d’intelligence économique qui ne peut qu’inspirer !

      

Témoignage d’un alternant

Quand un étudiant BAC+5 informatique en alternance, déjà bien « capé » en termes de pratique de la communication (comme le tryptique écoute active, questionnement et reformulation), vous envoie un message sur l’outil en ligne et vous dit : « À bientôt. Merci pour les cours, j’ai beaucoup appris et les résultats sont au rendez-vous. Et encore merci pour votre aide concernant le support de ma soutenance, mon oral s’est très bien passé. J’ai eu une super note ! Vos conseils ont été bénéfiques. », cela fait plaisir !

Les techniciens sont souvent éloignés de la communication, comme levier de valorisation d’un projet ou d’une équipe. C’est par contre très motivant de leur faire parcourir le chemin vers une communication pertinente et « valeureuse » !