com’ de crise : l’avis d’un avocat

Cinq mots clefs à philosopher pour parler communication de crise :

ANTICIPATION – REACTIVITE – TRANSPARENCE – EMPATHIE – MOBILISATION

C’est ce que propose Florian Silnicki, Fondateur de l’Agence LaFrenchCom,  via un article du Point

et dans tous les cas, rebondir sur la relation déjà initiée et la confiance existante…

… on ne démarre pas la com’ en période de crise, on l’amplifie, on la peaufine, on la pense en stratège et on part de l’existant !

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de saison !

bonne année 2021 à tous !

voeux 2021

De l’impact des réseaux sociaux dans la communication politique et comment on peut manipuler l’internaute…

Dans son très bon essai « L’Amérique, la facture » aux éditions Baker Street, Jean-Luc Hees décrypte la stratégie anti-presse de Donald Trump. Son constat est sans appel, l’ancien président (enfin, il est toujours au poste jusqu’au 20 janvier 2021), a désigné la presse comme ennemi public numéro 1.

Le journaliste précise même :

« Donald Trump, et il l’a répété à plusieurs reprises, a songé à réviser les lois sur la diffamation. C’est une méthode « douce » très connue des dictateurs et autres chefs d’Etat autoritaires. Les procès en diffamation, avec à la clef, au gré des lois, de très lourdes amendes, peuvent ruiner des organes de presse les plus influents et les plus puissants. Partout, en Amérique latine, en Russie et dans certains pays d’Europe, cette pratique se généralise et parvient souvent à museler la presse. »

Et d’ailleurs, J.L. Hees cite Jonathan Greenblatt, responsable de l’Association Juive contre la diffamation, après l’affaire George Floyd sur Facebook et les messages d’incitation à la haine : « les partisans de Trump « devraient apprendre l’histoire. L’ignorance ne constitue pas une excuse. »

 

En twittant à longueur de journées, Trump s’est instauré communiquant, le seule à transmettre les informations… en arguant que la presse n’est que propagateur de « fake news », il a imaginé un nouveau procédé, celui des « post-vérités »… ou « faits alternatifs », « qui, grossièrement, prône la nécessité du mensonge pour gouverner. » 

Et grâce aux réseaux sociaux, la force de frappe de Trump est sans précédent. Et cela perturbe grandement les grands organes de presse américaine.

Jean-Luc Hees reconnaît le professionnalisme de Twitter, dont « Jack Dorsey, le patron de Twitter est sans doute doté d’une conscience politique. »

L’ancien spécialiste politique de France Inter critique par contre à Facebook, qui a son rôle à jouer dans la place que prend Trump sur les réseaux sociaux. Il cite : « Dans une démocratie, affirme Zuckerberg, c’est aux gens de décider ce qui est crédible ou pas. Cela ne relève pas de notre responsabilité. » Une formule qui, somme toute, résume assez bien la philosophie globale du « trumpisme ».

 

Et c’est dangereux, car même si Biden a été élu et haut la main, quand le livre a été publié, les élections n’avaient pas eu lieu, et l’auteur de « L’Amérique, la facture » pensait que

« Comme en 2016, ce seront les réseaux sociaux qui feront pencher la balance d’un côté comme de l’autre, Donald Trump ou Joe Biden. Les entreprises gérant Internet sont principalement sous influence américaine, financière et politique. »

Les élections américaines ont changé la donne et les Démocrates reprennent la main. Le Trumpisme aura transformé la vision de la démocratie et la facture va en effet être difficile à payer… aux USA et de par le monde entier.

 

 

emarketing

La relation au cœur de la fidélisation

La relation client évolue avec les nouveaux usages de l’internaute et les évolutions dans les pratiques du client, en click-and-collect, à distance et lui aussi en télétravail !

Du transactionnel des débuts de la relation client outillée de CRM, on est passé au relationnel et l’entreprise (et/ou la marque) se doit de penser engagement aujourd’hui !

Il est vital de remettre l’humain au centre du programme et de diffuser les valeurs de la marque et son ADN.

Pour fidéliser les clients et dans la création de programmes de fidélisation, le client est écouté, entendu, pris en compte dans sa demande et son identité… La personnalisation, la relation directe, même à distance, c’est la clef de la satisfaction et de la fidélisation… pour transformer le client en client à nouveau, client d’autre chose, prescripteur et ambassadeur… et le cercle est vertueux !

Un article d’e-marketing dont un éclairage lumineux sur la posture à tenir !

La division des tâches chez l’humain préhistorique …

Pascal Picq, paléontologue de renom, lors d’une conférence aux Rendez-vous de l’Histoire de Blois en octobre 2020, a exprimé des idées très intéressantes sur la division des tâches chez l’humain préhistorique qui amène la discrimination économique actuelle.


Ces réflexions sont aussi bien exprimées dans son essai «Et l’évolution créa la femme», aux éditions Odile Jacob.

Voici quelques éléments de réflexion à cogiter :

  • D’après les études structurelles et organisationnelles des grands singes, ce sont les sociétés patrilocales (où ce sont les femelles qui changent de groupe à l’adolescence qui sont le plus coercitives, comme les chimpanzés et les humains !
  • Les espèces les plus violentes chez les singes ? L’homme avec une violence culturelle, économique, politique, sociale et le féminicide !

Chez les singes, les différences sont notoires, et les lignées peuvent aussi avoir des variantes. Et pour faire court : le gibbon est égalitaire, l’orang-outang violeur, le gorille frimeur, le babouin coercitif et le chimpanzé coercitif et violent. On retrouve ces éléments dans les études menées par les « trimates » (Jane Goodal pour les chimpanzés, Dian Fossey pour les gorilles et Birutė Galdikas pour les orangs-outangs).

Selon Pascal Picq, l’évolution a fait basculer la situation des humaines à partir de l’ère des Néanderthal/Cro-Magnon : sédentarité, espace privé, production de richesse et donc inégalités, contrôle des relations extérieures et guerre. C’est au Néolithique qu’apparaissent les premiers monuments et que s’organise la distribution de richesses (sous-entendant le début des inégalités !!).

Cette sédentarité des populations chasseurs/cueilleurs a fait exploser la natalité.

Une des pistes d’analyse des paléontologues aujourd’hui est de comprendre comment l’humain est passé à une grossesse de 9 mois quand les grands singes sont à 18 mois (et la taille du cerveau de l’humain requière normalement ces 18 mois), donc les hominidés en -2000 avant JC se sont reproduits très rapidement, avec un enfant tous les 1-2 ans au lieu des 4-5 ans précédemment.

Ce que précise le scientifique c’est que l’évolution de la situation de coercition des femmes par les hommes en Europe est liée à des migrations qui ont eu lieu en –6200 (on parle de petite glaciations).

Il faut rappeler que les données préhistoriques viennent du Moyen-Orient, cultures les plus patriarcales de l’histoire de l’humanité. Il reste encore tant de cultures humaines à étudier ! La domination des hommes n’est peut-être qu’une idée qui vient de là … de cette lignée qui n’est qu’une lignée, au même titre que l’on voit des différences notoires entre les différentes lignées de grands singes.

Les populations particulièrement patriarcales du Moyen-Orient actuel qui ont rejoint l’ouest de l’Europe auraient donné naissance au droit romain peu propice à l’égalité homme-femme. Tandis que les populations ayant rejoint le nord de l’Europe ont orienté les cultures nordiques ver le droit germanique plus propice à l’égalité.

La carte génétique européenne actuelle est la résultante de ces migrations.

Et de conclure que « le progrès et l’évolution des civilisations n’ont pas été en faveur des femmes ! La société est discriminante, l’école est discriminantes, l’entreprise aussi. »
Et pourtant même Darwin affirmait que la diversité est la clef de l’innovation, que la discrimination c’est la mort !

Rien n’est gravé dans le marbre. Tout peut encore évoluer .. et dans le bon sens cette fois-ci !

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Décryptage du succès des entreprises familiales

Ouest-France réfléchit sur les leviers de réussite des entreprises familiales : plus d’humain, plus de logique dans la transmission que le résultat à court terme. Des belles idées à phosphorer pour tous les entrepreneurs !

Et une mention spéciale pour certaines sociétés de l’ouest de la France qui peuvent se reconnaître dans ce profil et partagent ces valeurs : LAMBERT MANUFIL à Couëron, NGI à Mamers, CONAN à Sautron, JES à Saint-Herblain, GUILLEMOT à Carentoir… pour ne citer qu’elles !

 

Le sens, le relationnel, la continuité

Eh oui… il ne s’agit pas d’inventer les liens relationnels avec son client ou ses collaborateurs au moment où la crise sévit et où la collaboration se fait à distance.

Le relationnel dans la continuité, du sens dans les échanges, c’est ce qu’attendent les internautes.

Communication et valeurs, binôme indissociable !

A redécouvrir sur l’article CBNews !

story telling

Short story-telling sur l’entreprenariat à la française !

Chronique de la saga des marques avec Historia et un focus sur La Vache qui Rit… bel exemple d’entreprenariat ! Où on apprend que la Monsieur Bell a imaginé le fromage d’aujourd’hui pendant la guerre 14-18. Et la « vache qui rit » a maintenant 100 ans !  

Quelques nouveaux verbatims « satisfaction » aux formations professionnelles !

De nouvelles citations positives des apprenants aux modules de formation de Concordance Conseil avec ses partenaires Dinamic Entreprises, CBuy Conseils ou avec la formation en alternance de l’ENI, sont à retrouver sur la page formation !

ENIEcole

emarketing

la relation client : du transactionnel au relationnel

Cet article d’e-marketing est intéressant en partant d’un historique de la fidélisation. Au départ (dans les années 2010), le système de fidélisation est basé sur le transactionnel où le client achète en comprenant en quoi il va avoir des bénéfices financiers à adhérer au programme de fidélisation. Et récemment, le système s’enrichit du relationnel pour engager le consommateur. Là bien sûr, le story-telling, l’écoute, le questionnement de la satisfaction, l’expérience utilisateur sont des points clefs, leviers importants pour créer du lien, nouer des relations, partager les valeurs…