Fragments de revue de presse : dans l’édition
Après une mini-revue de presse sur le numérique, voici mes meilleurs moments lus sur LinkedIn cet été pour l’édition.
Dans le monde de l’édition, pour penser écologie, il ne faut pas rester sur les chemins balisés mais bien prendre les chemins de traverse. Cet été, de belles rédactions issues de collectifs investis ont permis de prendre de la hauteur sur une actualité plombée par le manque de reconnaissance et les « bâtons dans les roues » que les pouvoirs publics laissent sur la route. L’engagement des associations en d’autant plus louable et même nécessaire.
A réfléchir en cette période de rentrée littéraire où les sorties de nouveaux romans ne sont pas pensées en cohérence avec un monde du livre responsable. Il n’y a qu’à voir : 488 titres sortent en septembre, et c’est + 25 par rapport à 2024.
- Mi-juin malgré la fermeture de Mobilis suite aux coupes sombres de la région Pays-de-la-Loire dans le financement des associations, la mallette des mondes du livre est parue.
C’est un très bel outil pour les acteurs et actrices de la chaîne du livre pour se questionner sur un monde durable et équitable. Le résultat d’un travail de plus de 2 années par les bénévoles de l’association en collaboration avec les adhérents (bibliothécaires, éditeurices, formateurices, etc.)
- 30 juillet : l’asso pour l’écologie du livre publie son nouveau numéro du « PAPIER DECHAINE »
« En voici quelques extraits qui montrent s’il le fallait encore que nous devons rester vigilants et lucides face à l’actualité : « Hélas, l’actualité nous offre encore de tragiques démonstrations de la mise au pas du langage. « Combat civilisationnel », « terrorisme intellectuel » : les milliardaires réactionnaires de part et d’autre de l’Atlantique ont façonné une rhétorique guerrière pour répandre leurs idées nauséabondes. Rarement la langue n’a été autant mobilisée pour polariser le débat public. La novlangue de Donald Trump en est un parfait exemple ; Vincent Bolloré lancé en plein « combat civilisationnel », une sinistre incarnation. Et n’oublions pas le dernier arrivé dans la course au populisme : Pierre-Édouard Stérin, candidat malheureux au rachat d’Editis, qui projette d’investir dans un réseau de 300 librairies pour défendre « le patrimoine catholique et français 4 ». Preuve encore, s’il en fallait, que la bataille culturelle commence toujours par une bataille lexicale, livres et manuels scolaires à l’appui. »
Dans ce 3è numéro, on peut lire les motivations d’éditeurs indépendants, d’un bibliothécaire de prison (« Aujourd’hui encore, je reste convaincu que le livre a sa place en prison, non pas comme un outil de réinsertion miraculeux, mais comme un vecteur de liberté intérieure. Une liberté qui, elle, n’est pas sujette à autorisation. »
A découvrir aussi : l’écofiction écrite par Marie Pastore, tout en subtilité et en poésie.
A retrouver sur : http://ecologiedulivre.org ainsi que sur Linkedin et Mastodon ! Mail : contact@ecologiedulivre.org
A suivre, des fragments sur les infos autour de l’écologie.