du monogramme au logo

Juste pour le fun en ce week-end patrimonial et matrimonial à Nantes : découvrez une vidéo instructive des Archives Départementales de Loire-Atlantique, où on parle de monogramme, l’ancêtre du logo, mais aussi de son origine (dès l’antiquité avec les pièces de monnaie), de ses usages et de son évolution jusqu’au logo de nos jours.

Formation Dinamic « parcours client et process de service »

Le 19 mars a eu lieu une formation Dinamic riche en échanges et en découverte pour les participants. En « intra », c’est toujours plus personnalisé et les ateliers en groupe sont des moments de réflexion et de partage aussi.
Merci à EVEA Scop SA pour son accueil pour parler « parcours client et process de service » dans le cadre de la boucle DINAMIC+ CCI Pays de la Loire performance interne.

Quelques témoignages des participants :
– Excellente formation pour comprendre les fondamentaux du « parcours client ‘ et commencer à les mettre en pratique.
– Formation intéressante alors qu’Evea est en cours de transformation et doit créer ses process de service.
– Très réussie aussi pour partager entre les participants : REX de l’équipe et points de vue riches et pertinents.
– Les échanges étaient intéressants et constructifs. La formation à permis de réunir différentes personnes, fonctions et équipes et donc de créer des échanges et des synergies.

Le programme DINAMIC+ CCI Pays de la Loire est riche d’un catalogue de formations permettant aux entreprises accompagnées de monter en compétences. L’intervenant propose les fondamentaux et ce sont les échanges entre participants qui permettent de s’approprier le thème pour pouvoir le mettre en œuvre dans l’entreprise ensuite !

Chat GPT versus bilan carbone

La communauté numérique alarme : l’empreinte carbone explose avec l’IA… On apprend que « les réseaux 5G sont 10 fois moins consommateurs en électricité » mais cela dépend des infrastructures et c’est sans compter sur l’augmentation des usages.

L’engouement avec ChatGPT ne va pas changer la donne… » le fait de simplement poser 25 à 50 questions à ChatGPT nécessite un demi-litre d’eau. »

L’article de Futura Sciences est glaçant, sans jeu de mots.

CONCORDANCE CONSEIL loire valeurs

Chat GPT… à suivre !

en mars, certains se montraient bien confiants sur les usages de ChatGPT et sur son impact dans le milieu professionnel…

un article de EMARKETING abordait le sujet

dans l’éducation, il révolutionne déjà un peu les apprentissages, pour ceux qui ne savent pas l’utiliser comme un outil …  à suivre donc !

CONCORDANCE CONSEIL visuel clavier CC

nouveaux algorithmes sur Meta

Depuis février 2023, Meta ne proposera plus l’option qui permettait de cibler les adolescents en fonction de leur sexe et les annonceurs ne pourront bientôt plus cibler les utilisateurs de moins de 18 ans en fonction de leur activité sur Instagram et Facebook.

Affaire à suivre sur Instagram et Facebook… sachant que nos ados sont plus sur TikTok que sur FB !

témoignage d’un client

Frédéric Labussière de la société LEARNATECH au Mans

« Depuis plusieurs années je travaille avec Béatrice. Elle m’a accompagné ainsi que mon équipe dans l’aventure LearnaTech pour mettre en place une stratégie de communication et de fidélisation. Cette première expérience a eu lieu grâce au programme Dinamic+ « développement commercial » de la CCI. Ensuite nous avons travaillé ensemble pour des actions de communication et maintenant Béatrice est devenue une partenaire pour réaliser des formations sur le marketing digital orienté pour les organismes de formation. Son adaptabilité en fait une alliée bienveillante. »

Témoignage à retrouver sur ma page LinkedIn !

La publicité aurait-elle été inventée au Moyen-âge ?

La publicité aurait-elle été inventée au Moyen-âge ? On peut l’imaginer facilement selon l’article de The Conversation !

La publicité est alors politique, dans l’espace public, plus sonore que visuelle, plus dans les villes que dans les campagnes, pour le commerce et pour l’ordre établi.

Ce n’est pas par la publicité qu’on propose au peuple de s’éveiller, déjà au Moyen-âge !

Et bien sûr, c’est tout l’imaginaire médiéval qui sait être utilisé dans les publicités actuelles !

pourquoi le story telling fonctionne ?

Suite à un sondage proposé autour de la publication d’un reportage en boulangerie, pour un client minotier, j’ai proposé deux lectures : une très factuelle en mode « étude de cas », l’autre plus rédigée en mode « story-telling ». Honnêtement, les retours ont été étonnamment très équilibrés. Le retour à froid de mes sondés amènent un peu de compréhension quant au ressenti lié à un format narratif pour mettre en avant un projet :

« Alors, pourquoi la version story-telling ? Parce que tout au long du récit j’ai la sensation de partager un morceau de réalité du métier de boulanger, je ressens les émotions, la passion… Dans l’autre récit je me sens spectatrice et donc complètement à distance. C’est factuel. L’information est la même mais grâce au story-telling, je me sens plus proche de ce boulanger. »… Merci ! … CQFD !

La naissance du livre de poche

Qui créa le Livre de poche il y a 70 ans?

Le 9 février 1953, Henri Filipacchi, des éditions Hachette, publia à Paris les premiers titres d’une collection appelée à un grand avenir : Le Livre de Poche. Le premier ouvrage diffusé fut un roman de Pierre Benoît, Koenigsmark. Avec un prix trois ou quatre fois moindre que les livres conventionnels, les nouveaux livres au format de poche séduisirent un public jeune et peu fortuné.

Le beau métier de la boulangerie et de son minotier – version story-telling

5h20 : l’horloge s’affole. Je ne suis pas sûr de pouvoir finir pour 6h30 aujourd’hui. Pourtant j’ai démarré dès 22h hier. Heureusement que j’ai un peu anticipé l’absence de mon apprenti. Deux jours qu’il n’est pas au rendez-vous. Avec le jour de congé de mon autre jeune, ça va être dur aujourd’hui.

J’entends mon salarié s’affairer dans le fournil. Je remets de la crème dans la poche et je poursuis la garniture des tartelettes aux abricots. Je vais pouvoir finir la plaque avant de devoir ouvrir une nouvelle conserve de fruits.

Un coup d’œil au four en passant devant et je contrôle la cuisson de la pâte des tartelettes aux fruits rouges que j’ai préparées tout à l’heure. Le chien passe le museau à travers la porte entrouverte et bloquée pour qu’il ne rentre pas dans le labo. « Oui, oui, encore une heure et je m’occupe de toi ! ».

Dans le stock, j’attrape une boîte d’abricots. Les sacs de farine sont là, bien au sec. Les livreurs de la minoterie m’ont apporté le volume de trois semaines la veille et tout est bien empilé. Le commercial est passé aussi récemment. J’apprécie de discuter avec lui. Toujours à l’écoute, toujours de bon conseil. Il est du métier, comme moi. Son père était boulanger, comme le mien. Cela ne s’invente pas.

Et puis depuis qu’on a racheté la boulangerie avec mon épouse, il a fallu se battre. Le minotier nous a conseillé. Par exemple, c’est lui qui m’a dit de négocier avec la banque un prêt pour racheter un four plutôt que de « taper » dans la trésorerie. Et puis en ce moment, il me donne des infos sur les confrères qui bataillent sur le prix de l’énergie. Moi j’ai fait x3 mais certains ont plutôt du x15. Il y aura de la casse.

Quand j’étais ouvrier, à 20 km de là, dans un bourg, je ne voyais pas tout ça. Je faisais ma pâtisserie, j’essayais de m’améliorer constamment. Aujourd’hui, je vois bien qu’il faut être bon dans son métier mais pas mauvais en gestion et en finance. Ah ! C’est sûr : la polyvalence est nécessaire : faire du bon pain, savoir le vendre, savoir se faire connaître et savoir gérer les employés.

Après avoir sorti mes tartelettes du four, je passe au fournil, alors que ma femme arrive dans le labo, repoussant le chien qui voudrait entrer. Ça va être à mon tour de passer une heure à l’appartement et de m’occuper des enfants avant l’école tandis qu’elle s’occupera de l’ouverture de la boutique.

Une fournée glisse sur le tapis roulant, en sortie de four. L’odeur m’enveloppe, comme à chaque fois. La croute est bien dorée. Mon boulanger m’annonce :

– Il a fallu ajuster les dosages, avec l’humidité

– La farine réagit, c’est sûr.

– Tu vois, en vérifiant ça, j’ai pu m’adapter, t’avais raison.

– Oui, une cuisson ratée, ce n’est pas souvent la farine ou le levain, c’est plutôt le boulanger !

J’ai souri, pour adoucir le message même si j’exprime ma propre expérience personnelle !

La « craquante » toute chaude fera le plaisir des premiers clients. La viennoiserie est prête aussi. Du fait maison, des recettes originales, du tout frais. Cela pourrait être notre devise.

Je vole un baiser à ma femme qui s’active derrière l’étal de pains pour la mise en place. Elle me sourit.

– Tu pourras préparer plus de petites tourtes aux prunes cet après-midi. Elles sont toutes parties très vite hier.

– Oui, tu me l’as dit. Mais peut-être qu’il vaut mieux passer à autre chose ! De la frustration nait le désir !

Elle glousse. J’éclate de rire !

– J’ai préparé des tartelettes abricots et fruits rouges ce matin. S’ils goutent, ils vont sans doute aussi apprécier !

– Tu as raison, il vaut mieux parfois passer à autre chose même si ça a marché.

De retour dans le labo, l’horloge indique 6h25. L’écran, relié au magasin, sur lequel je vérifie l’affluence et le débit en pain au cours de la journée et surtout en fin de matinée, n’est pas encore allumé.

Mon apprenti boulanger arrive. Il me parle de météo et du dérailleur défectueux de son vélo. Je le laisse rejoindre son collègue au fournil, une fois équipé.

J’ai une belle équipe. C’est un soulagement. Je me souviens du piètre management de mon patron d’avant. Mes gars ne sont pas à « 35 heures zéro zéro » comme on dit. Motivés, du savoir-faire et une bonne posture, même avec les clients quand ils les croisent, ils iront loin. Les petites vendeuses aussi sont super sympa et efficaces. Toujours le sourire et le petit mot gentil pour les habitués et les clients de passage.

C’est sur la com’ qu’il faudra que je réfléchisse. Pour l’instant, le bouche-à-oreille fonctionne bien mais je vais devoir créer ma page Facebook et mettre une enseigne quand même. Mon minotier pourra m’aider là-dessus sans doute. Ils proposent des sachets pour la « craquante » et des affiches. Ils ont d’autres outils d’aide à la vente. Et puis il y a aussi les animations pour faire vivre un peu la boutique.

Cela viendra ! Pour l’instant, je dois me concentrer à faire rentrer le chiffre d’affaires pour payer les salaires. Que je ne puisse pas m’en sortir les premiers mois, passe encore. Mais mes salariés doivent être payés.

Au labo, je passe un coup de balai et un coup de torchon sur les plans de travail.  C’est nickel. Je pourrai reprendre à 8h00 pour les sandwiches et les salades. J’en aurai pour trois heures, sans compter le boulot pour remplacer l’absent. Allez, hauts les cœurs, je vais bien y arriver encore cette fois-ci et je peux compter sur le boulanger pour m’aider à préparer le salé !

Dans le quartier, la concurrence ne me fait pas peur. Les habitués de l’ancienne boulangerie sont contents de m’avoir vu arriver. Ils avaient perdu l’habitude de voir la lumière la nuit dans le labo !

J’ouvre la porte en grand et sors dans la cour.

– Allez mon chien ! On va sa balader.

 


Photos prises en tournée avec MINOTERIE PELLUAU sur des boulangeries de Sainte-Anne-sur-Brivet, Saint-Nazaire, Batz-sur-Mer et Le Croisic.