story telling

La pertinence du story-telling (2/3)

Pour poursuivre la réflexion autour du story-telling, en rebondissant sur l’article de Wearecom, et en faisant un parallèle entre l’écriture de romans historiques et le story-telling d’entreprise, voici les 2 premières phases : le « contexte » et le « qui ? » :

 

  • Le contexte : « des repères universels pour permettre la projection avec un mécanisme rassurant et une idée originale » ; le contexte bien amené permet de s’immerger dans l’histoire.
  • On retrouve cela dans les Wiki de Tibco où ce sont les situations du terrain, de la vraie vie de l’informatique et des télécoms qui sont mises en scène.
  • Dans un roman historique, le contexte est précis, les personnages ont un parler vrai « de l’époque », la crédibilité est recherchée pour éviter les anachronismes, les descriptions permettent de s’immerger dans la période décrite sans être non plus dans un musée.

  • Le « qui ? »: « l’identification et le principe d’empathie » vis-à-vis du/des personnage/s ou du/des héros/héroïnes pour ancrer le lien et « c’est puissant parce que cela fait appel à notre vécu émotionnel ».
  • On retrouve cela dans les Wikis de Tibco avec la panoplie des situations compliquées et le quotidien sur le terrain que les héros et héroïnes doivent assumer ; la nouvelle professionnelle permet de mettre en scène les « héros du quotidien » avec la gestion des projets au siège ou en agence, les gestes techniques sur le terrain, la relation client, les échanges entre collègue, les déplacements, l’administratif, l’ambiance de travail en interne et chez le client, etc.
  • Dans un roman historique, le travail de la psychologie des héros et héroïnes amène le cadre nécessaire pour l’identification avec la description du caractère, des valeurs, des défauts, des questionnements surtout des personnages selon les intrigues et autres conflits que les héros et héroïnes vont devoir gérer.

 

et quelques citations de lecteurs des wiki Tibco :

« Je l’ai passé à mon père qui est client et qui ne visualisait pas bien quand je lui expliquais… il a compris en lisant comment ça se passait. C’est très bien écrit. »

« J’ai adoré, on peut picorer un passage, continuer et reprendre et on comprend tout. »

 

emarketing

La moitié du contenu des sites web n’est pas lue !

L’article de e-marketing montre bien combien les enjeux du BtoC diverge de ceux du BtoB ou dans d’autres termes, qu’il est plus facile de créer du lien avec un réseau identifié et une offre personnalisé !

Le Digital Experience Benchmark 2021 analyse les données Contentsquare sur plus de 20 milliards de sessions, collectées sur plus de 900 sites web et propose des insights inédits sur les comportements en ligne des utilisateurs. L’étude révèle que la part du contenu non vu est particulièrement élevée dans les cosmétiques (60 %) et le retail fashion (59 %), des industries aux nombreuses pages produits. À l’inverse, le voyage (33 %), le B2B (35 %) et les services financiers (36 %) recensent les parts de contenu non vu les plus faibles.

emarketing

Et en effet, il ne faut pas oublier que 65% des visiteurs d’un site Internet viennent du SEO, d’où l’intérêt de bien penser son contenu et ses liens et patages ! A lire aussi sur Cleatis !

 

story telling

La pertinence du story-telling (en 3 articles)

Wearecom pose les 4 principes fondamentaux du story-telling dans son article Je vais en profiter pour mettre en parallèle l’écriture de stories professionnelles (avec l’exemple de Tibco et ses wikis) et l’écriture de romans historiques et pointer ces éléments en effet essentiels pour bien construire le projet d’écriture.

Mais d’abord pourquoi le story-telling en communication professionnelle ? Raconter une histoire permet de rendre visible, audible, compréhensible l’entreprise et son équipe. Même si le lecteur n’est pas à 100% dans la cible décrite, il peut se projeter et s’imaginer dans la scène racontée. L’émotion ensuite, pilier de la communication pour transmettre, ancrer et créer du lien. Dans un roman, le lecteur s’approprie le texte, les personnages et l’histoire pour la faire sienne. Dans un contenu professionnel, le lecteur (ou l’auditeur si on parle de vidéo) va être « embarqué » dans l’histoire et donc être engagé (pour se transformer en client) !

Quatre phases dans l’écriture sont les principes fondamentaux : le contexte, le « qui ? », le « fait quoi ? » et le « pourquoi ? », phases déclinées dans 2 autres articles à suivre.

wiki tibco

 

 

crise et com’ en distanciel

L’article de Stratégies est éclairant !

En effet, la com’ en distanciel dans le cas du covid ne s’improvise pas ! Et les dirigeants qui n’ont pas formalisé le cadre de leur com’ interne ont souvent du mal à rebondir sur le pilotage des équipes à distance…

C’est comme pour la com’ de crise : si l’entreprise n’a jamais vraiment communiqué sur son offre, ses équipes, ses valeurs, son actu… ce n’est pas quand ça va mal qu’il faut être visible. Car la confiance n’a pas été créée, l’adhésion au projet ne tient pas…

La com’ c’est de la relation humaine, des liens tissés au fil du temps et des messages pertinents transmis régulièrement… tout le contraire de l’impro !

à méditer !

La saga des marques : LU

Ou comment s’inspirer d’un monstre de l’alimentaire pour comprendre les enjeux de l’innovation dans la stratégie marketing : la saga des marques avec LU.

LU c’est avant tout l’histoire d’une passion partagée entre deux artisans biscuitiers : Jean-Romain Lefèvre et Pauline-Isabelle Utile. De cette union naît la maison LU (Lefèvre-Utile) en 1848, au 5 rue Boileau à Nantes ainsi que son ambition de créer les meilleurs biscuits au monde. La biscuiterie remporte même la médaille d’Or lors de l’Exposition de Nantes en 1882.

Louis, le fils cadet du couple, reprend les rênes de la maison LU et s’impose comme un véritable visionnaire. Il révolutionne les méthodes de fabrication avec l’ouverture d’une immense usine de biscuits sur les Quais de Loire. Il se lance aussi dans l’aventure publicitaire avec la création d’affiches incontournables (cf l’affiche de Firmin Bouisset en 1897, qui va servir pour la marque Petit Écolier).

C’est en 1886 que Louis Lefèvre Utile crée le Véritable Petit Beurre ! Avec ses 4 oreilles et ses 52 dents, il ne tardera pas à devenir le biscuit emblématique de la marque.

LU reçoit en 1900 l’unique Grand Prix décerné à la biscuiterie lors de l’Exposition Universelle et trouve ainsi sa première consécration internationale.

Créatif dans l’âme, Louis s’inspire d’éléments de la vie quotidienne :

  • Pour le Petit Beurre, le napperon auquel il associe l’allégorie des saisons : 4 oreilles pour les saisons, 52 dents pour les semaines, 24 points pour les 24 heures de la journée !
  • Pour la Paille d’Or, en 1905, une botte de paille !

En 1950, le designer américain, Raymond Loewy, donne à la marque son logo aux lettres blanches sur fond rouge ! C’est ce même créateur qui invente le logo de Hénaff en 1959.

C’est dans les années 60-70 que la marque conçoit de nouvelles recettes qui deviendront des marques : les  Barquette et les fameux Pepito et Prince, Granola ou PiM’s ! Sans parler en 1980 de la création de Mikado ou Lulu l’Ourson et le lancement des gâteaux salés avec TUC.

Après de nombreux changements, Lu appartient depuis 2012 à la multinationale Mondelez International. Quant au logo, il a été repensé depuis ses débuts, comme pour la dernière version en 2011, mais le lettrage blanc sur fond rouge est resté intact, pour conserver la notoriété et l’ancrage historique.

 

 

CONCORDANCE CONSEIL vol formation

Quelques lignes sur la nouvelle responsable de l’OMC

L’organisation mondiale du commerce… après Trump et face aux enjeux liés à la pandémie et aux pays sous-développés qui sont laissés parfois sous domination… tellement plus facile de négocier les ressources minières une fois que les négociations ont été conclues sur l’implantation des réseaux ou des échanges commerciaux !

Focus sur le « job » qui attend la nigériane Ngozi Okonjo-Iweala, première femme et première Africaine portée à la tête de cette organisation multilatérale.

L’article de Jeune Afrique en parle très bien !

 

le jeu pour fidéliser et animer une communauté

Le jeu comme levier de relation et de fidélisation : un aperçu de ce que font les marques sur e-marketing.

Ce qui permet de mettre l’accent sur :

  • l’importance de la compréhension du mode opératoire du client pour mieux le suivre,
  • parler avec ses mots à lui pour mieux le faire adhérer au projet de l’entreprise et de la marque,
  • aller sur son terrain de jeu, littéralement, pour être proche de lui !

Et pour approfondir le sujet du « jeu », on peut aussi :

  • aller voir du côté du CNAM qui met en place des outils performants pour accompagner les formateurs et les participants tant en présentiel qu’à distance,
  • découvrir les idées de la toute nouvelle entreprise CHRYSALUDE qui propose des solutions de gaming pour rendre les formations plus ludiques.

 

Comment booster la CRM ? Avec l’IA !

L’IA au service du commerce : ADVALO a publié un livre blanc sur le CRM avec des cas d’école très intéressant.

On y retrouve les grandes lignes de la gestion de projets : 1 stratégie – 2 choix – 3 plans d’action !

La saga des marques : Hénaff

Histoire d’une marque bretonne (et finistérienne !) qui a innové dès le début : Hénaff !

C’est en 1907 que Jean Hénaff se lance dans la conserverie de légumes : petits pois et haricots verts, avec une usine à Pouldreuzic pour accompagner les producteurs locaux qui vendent leurs produits frais à Quimper et Pont-Labbé. Pour pallier une maladie sur les petits pois et la saisonnalité de la récolte, le dirigeant, Jean Hénaff, pense adapter la mise en conserve du poisson au porc ! Il invente alors une recette originale de pâté, dont on connait tous le goût et adapte l’usine en 1915 !!

En 1933, ce sont trois des fils de Jean Hénaff qui gèrent l’entreprise. En 1959, le designer américain, Raymond Loewy, invente le logo que le connaît encore (le créateur a déjà inventé le logo de LU en 1950) ! En 1963, la 3è génération siège à la direction. En 1972, les légumes (et le poisson) sont abandonnés. La marque prend toute sa place sur le marché du pâté et des rillettes.

En 1995, nouvelle innovation avec une offre de produits frais avec une recette originale et innovante aussi de saucisses fraîches.

Le 21ème siècle est pour Hénaff l’entrée sur le marché américain et le partenariat avec Alain Ducasse et le CNES pour concevoir une alimentation pour les voyages dans l’espace à bord de la Station Spatiale Internationale. Cela fait du chemin depuis Pouldreuzic et depuis 1907 !

Et l’entreprise a même créé un musée du pâté Hénaff dans l’ancienne ferme du fondateur, pour mettre en lumière son histoire et surfer sur le story-telling pour valoriser son esprit d’entreprendre et son sens de l’innovation !

Négocier le budget de com’

A l’heure où les stratégies ont peine à se réinventer, la notion de budget de communication est toujours et encore plus d’actualité. Voici quelques conseils bienvenus pour argumenter sur l’investissement plutôt que sur la dépense avec WeAreCom !