Un autre regard sur le covi-d : Raffaele Morelli, psychiatre

Raffaele Morelli est psychiatre et psychothérapeute italien. Il est président fondateur de l’Institut de médecine psychosomatique de Riza.

Il s’exprimait le 23 mars dernier sur la crise du corona virus :

« Je crois que le cosmos a sa façon de rééquilibrer les choses et ses lois, quand celles-ci viennent à être trop bouleversées.
Le moment que nous vivons, plein d’anomalies et de paradoxes, fait réfléchir…

Dans une phase où le changement climatique, causé par les désastres environnementaux, a atteint des niveaux inquiétants. D’abord la Chine, puis tant d’autres pays, sont contraints au blocage ; l’économie s’écroule, mais la pollution diminue de manière considérable. L’air s’améliore ; on utilise un masque, mais on respire…

Dans un moment historique où, partout dans le monde, se réactivent certaines idéologies et politiques discriminatoires, rappelant avec force un passé mesquin, un virus arrive, qui nous fait expérimenter que, en un instant, nous pouvons nous aussi devenir les discriminés, les ségrégués, ceux qu’on bloquent aux frontières, qui amènent les maladies. Même si nous n’y sommes pour rien. Même si nous sommes blancs, occidentaux, et que nous voyageons en première classe.

Dans une société fondée sur la productivité et la consommation, dans laquelle nous courons tous 14 heures par jour après on ne sait pas bien quoi, sans samedi ni dimanche, sans plus de pause dans le calendrier, tout a coup, le «stop» arrive.
Tous à l’arrêt, à la maison, pendant des jours et des jours. À faire le compte d’un temps dont nous avons perdu la valeur, dès qu’il n’est plus mesurable en argent, en profit. Sait-on seulement encore quoi en faire ?

Dans une période où l’éducation de nos propres enfants, par la force des choses, est souvent déléguée à des figures et institutions diverses, le virus ferme les écoles et nous oblige à trouver des solutions alternatives, à réunir les mamans et les papas avec leurs propres enfants. Il nous oblige à refaire famille.

Dans une dimension où les relations, la communication, la sociabilité, se jouent essentiellement dans ce non-espace du virtuel des réseaux sociaux, nous donnant l’illusion de la proximité, le virus nous enlève la proximité, celle qui est bien réelle : personne ne doit se toucher, pas de baisers, pas d’embrassades, de la distance, dans le froid du non-contact.
Depuis quand avons-nous pris pour acquis ces gestes et leur signification ?

Dans un climat social où penser à soi est devenu la règle, le virus nous envoie un message clair : la seule manière de nous en sortir, c’est la réciprocité, le sens de l’appartenance, la communauté, se sentir faire partie de quelque chose de plus grand, dont il faut prendre soin, et qui peut prendre soin de nous. La responsabilité partagée, sentir que de nos actions dépendent, non pas seulement notre propre sort, mais du sort des autres, de tous ceux qui nous entourent. Et que nous dépendons d’eux.

Alors, si nous arrêtons la chasse aux sorcières, de demander à qui la faute et pourquoi tout ça est arrivé, pour nous interroger plutôt sur ce que nous pouvons apprendre, je crois que nous avons tous beaucoup de matière à réflexion et à agir.
Parce qu’avec le cosmos et ses lois, de manière évidente, nous avons une dette excessive.
Il nous le rappelle au prix fort, avec un virus. »

emarketing

5 idées simple pour communiquer en temps de crise

Face au coronavirus, comment les marques peuvent-elles communiquer ?

e-marketing pose la question à ses spécialistes pour 5 idées somme toute classiques mais toujours bonnes à  prendre !

Idée n°1 : L’action pour participer à l’effort collectif

Idée n°2 : L’information pour rassurer ou être utile

Idée n°3 : La proximité sur les réseaux sociaux

Idée n°4 : Faire preuve d’originalité

Idée n°5 : Scénarisez et organisez des rendez-vous

Et si vous demandiez ce que souhaite votre communauté ?

 

la crise du covi-d nous oblige à réévaluer l’utilité sociale des métiers

Très bel article de Dominique Meda, tellement bien exprimé pour mieux réfléchir !

En voici un extrait : « Des bataillons d’aides-soignantes et d’aides à domicile – en très grande majorité des femmes – assument des tâches cruciales pour la solidarité entre les générations. Ils assurent la toilette, les repas, l’aide aux gestes essentiels de nos seniors dépendants. Faute de reconnaissance et de rémunération suffisantes, de moins en moins de personnes effectuent ces activités difficiles. Mais on peut aussi penser aux éboueurs, aux personnels des commerces alimentaires…

Soudainement, les titulaires des métiers les mieux payés nous apparaissent bien inutiles et leur rémunération exorbitante. L’un des premiers enseignements de la crise sanitaire, en somme, c’est qu’il est urgent de réétudier la « hiérarchie » sociale des métiers, en accord avec nos valeurs et relativement à leur utilité réelle. »

communication et crise du covi-d

Communication de crise – un article dans la page LI du groupe Dinamic #J’aiFaitDinamic :

En cette période exceptionnelle de crise sanitaire, où le confinement bouleverse l’économie autant que le quotidien, l’entreprise se doit de trouver sa voix et de communiquer clairement sur la situation.

Après la stupeur et le premier effet K.O. de la crise, en termes de communication, la première règle est bien sûr de « continuer à communiquer », comme on le fait déjà. Il n’est pas pertinent de démarrer un fil d’actu ou des articles de fond si on ne l’a jamais fait auparavant. Ne pas jouer la carte de la récupération ou de l’opportunisme, c’est bien la première règle de la communication de crise. Une crise n’est pas un show, l’image de marque serait complètement mise à bas par les acteurs du marché s’ils le percevaient comme tel.

La communication de crise va suivre les mêmes méthodes que les communications externe et interne mises en place par l’entreprise. Le calendrier rédactionnel peut être par contre revu pour coller à l’actualité mais ce n’est pas une communication à part. C’est la crise qui est à gérer en tant que telle, avec ses phases : phase préliminaire, phase aiguë, phase chronique et phase de cicatrisation. Chaque phase amènera son lot de lamentation et d’opportunité pour améliorer l’organisation ! Chaque phase sera accompagnée d’une communication pertinente en respectant les conseils proposés ici et surtout en restant en cohérence avec la communication de l’entreprise, ses valeurs et sa vision.

Quelques conseils sont intéressants à réfléchir, en fonction des pratiques de l’entreprise… (à suivre sur :

groupe Dinamic #J’aiFaitDinamic)

Dinamic accompagne les entreprises dans la crise sanitaire

A retrouver sur LinkedIn et le groupe Dinamic LinkedIn, un article que j’ai écrit sur la relation client

La relation client est essentielle quand le confinement rebat les cartes. Il faut poursuivre les actions déjà mises en place et les optimiser avec le distanciel : – rester en contact (téléphone, Skype, Teams, Zoom et tous les outils de partage doc utilisés traditionnellement), – écouter, accompagner, comme d’habitude, – prévoir l’accompagnement à mettre en place en fonction des nouvelles priorités des clients et des changements de programme, – proposer une offre même en application dégradée, – gérer les projets commerciaux, penser différemment leur mise en place en fonction des disponibilités chez le client, – faire du réseau pour le client (en fonction de ses attentes ou contraintes même hors champ de la mission), – poursuivre la communication sur les réseaux sociaux, raconter la story de l’entreprise pendant la crise, valoriser les choix stratégiques ou les actions menées, rester en contact ! Mettre l’humain au cœur des processus, ne pas jouer l’opportunisme mais rester présent, à l’écoute. Que le client puisse continuer à compter sur nous !

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Dinamic s’organise pour accompagner les entreprises dans la crise du covi-d, cela se passe sur le groupe #JaiFaitDinamic / Comment gérer la crise du coronavirus et préparer la relance ?

Et tout est expliqué sur le site web Dinamic !

 

digitalisation, ok dès que c’est utile !

Non, tout n’est pas digitalisable.

Même pour une formation, on peut jouer sur le présentiel et le distanciel, le numérique pendant le présentiel et bien sûr le digital en formation à distance… A chaque fois, se poser la question de l’objectif de l’action avant d’utiliser l’outil adéquat…

… et parfois, un bon vieux « crobard » sur une tableau blanc ou une feuille de papier peut suffire. Parfois c’est un post-it (un vrai) qui fait office de passage de témoin !

A lire en diagonale sur un article de webmarketing-com

La mixité n’est peut-être pas pour demain…

Une étude intéressante de Springer qui laisse encore la place à des prises de conscience pour des actions en faveur de la mixité. Sans parler de combat, c’est une vigilance de tous les instants, dirait-on !

Les initiatives personnelles et à l’échelle de l’entreprise sont donc bienvenues pour éviter l’ancrage des stéréotypes.

Bien sûr il y a le salaire :

Despite growing impetus and numerous efforts to promote gender equality, women continue to earn less than men in nearly every profession (Carnevale et al. 2018), yielding an average gender pay gap of 16.6% worldwide, with some countries showing gaps of up to 47.2% (International Labour Organisation 2019).

Et il y a la formation des compétences qui semble-t-il est genrée !

Research suggests that men generally perform better than women in bilateral bargaining situations, with some exceptions (Mazei et al. 2015)

 

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Story telling avec Dinamic Entreprises

La petite histoire de Dinamic Entreprises

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En  2015, j’accompagnais ECOPLAGE, concepteur et maître d’œuvre d’une solution innovante pour lutter contre l’érosion des plages. Société implantée à Ste Luce sur Loire (44), Ecoplage accompagne des communautés urbaines françaises et des sites privés à l’international.

ECOPLAGE BASSE DEF

Arnaud Ballay, pilote Dinamic et directeur technique d’Ecoplage en parle :

« Nous suivons toujours les indicateurs mis en place lors de Dinamic en 2015, et la réunion initiée hebdomadairement permet de piloter l’activité. Le management des agents à l’export est compliqué mais les outils mis en place fonctionnent. Le lancement du projet ENERPLAGE prend tout notre temps et c’est un effort permanent pour travailler le réseau. Là encore nous mettons en œuvre ce qui a été proposé avec Dinamic. »

Retrouvez ECOPLAGE sur : www.ecoplage.fr

La place des femmes dans l’informatique… comment dire ?

La place des femmes dans l’informatique…

« Femmes et Tech sont-ils des mots qui ne vont pas bien ensemble ? Les femmes ne représentent que 16 % des salariés dans les métiers Tech et 8 % des entrepreneurs Tech. Quand elles fondent une start-up,elles lèvent deux fois moins d’argent que leurs homologues masculins »

à lire dans « 2019 livre-blanc- juin 2019 les femmes dans l’informatique wtj » et à méditer pour améliorer la situation, la mixité doit être à minima ce que les entreprises doivent gagner pour être plus performantes !

 

Les inégalités du premier emploi : les femmes visées !

Un dossier de l’APEC très clair, document à charge pour voir (à défaut de comprendre et d’agir) comment on en est encore là sur la discrimination : 2019 Inégalités en début de carrière