Le collaborateur au cœur de la communication d’entreprise

Le collaborateur au cœur de la communication sur les valeurs de l’entreprise, le collaborateur comme ambassadeur de l’offre de l’entreprise : bien sûr, c’est toujours un élément à travailler en com’ interne et comme levier sur les réseaux sociaux. C’est ce qu’explique CB NEWS qui fait le point là-dessus.

L’humeur au cœur des pratiques managériales, c’est une pratique courante à mon sens, pour valoriser en créant une communauté, pratique que les stratèges peuvent remettre à l’honneur !

Les inégalités du premier emploi : les femmes visées !

Un dossier de l’APEC très clair, document à charge pour voir (à défaut de comprendre et d’agir) comment on en est encore là sur la discrimination : 2019 Inégalités en début de carrière

 

Michelle Obama transmet une vieille maxime de la communauté noire

Michelle Obama nous transmet une vieille maxime sur la communauté noire (à la page 297 de son roman « Devenir » chez Fayard)

« Il existe une vieille maxime dans la communauté noire : il faut être deux fois meilleur pour aller deux fois moins loin. En tant que première famille afro-américaine à la Maison-Blanche, nous étions perçus comme des représentants des noirs américains. La moindre erreur de jugement serait amplifiée, dramatisée. »

Les stéréotypes ont la vie dure et selon son milieu d’origine ou le regard posé sur ce milieu par ceux de l’autre milieu (chacun son ghetto !), on est plus ou moins bien outillé pour réussir dans sa vie professionnelle et personnelle !

Dossier MANPOWER : les 7 étapes pour l’émergence des femmes leaders dans les organisations

Dossier MANPOWER : on peut y lire à nouveau que « les choses ne changeront pas d’elles-mêmes, chacun doit mener une action délibérée en faveur de la parité » et qu’il faut suivre les pensées de Pascal : « d’abord se changer soi-même »…

femmes et communication : cherchez l’erreur !

Le Nouvel Obs avait mené l’enquête sur la place des femmes dans les médias… à méditer !

Beau parallèle avec l’article de l’Express sur le sexisme à la radio : RTL et Europe 1 peuvent mieux faire, France Inter peut s’améliorer encore.

  

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quand la formation n’est pas à la hauteur !

Il y a encore du boulot… l’envie d’entreprendre, l’envie d’un beau métier, l’envie de réussir sa vie pro, … et si cela se passait d’abord sur les bancs de l’école…

L’étude de décembre 2018 laisse de belles marges de progression et le système éducatif français a encore du pain sur la planche… belle opportunité d’amélioration, isn’t it !

L’article de Ouest France montre encore les disparités selon les classes sociales (les quoi ?) et plus marquées encore pour les filles… eh ! non… on n’y est pas encore dans l’égalité hommes-femmes et dans le monde de l’équité et de l’accès libre aux études…

Déjà au XIXè siècle, Victor Hugo parlait de l’ignorance comme le pire des maux… on est pourtant 2 siècles plus tard… cherchez l’erreur !

sur la division du travail

Alain Testart, L’Amazone et la cuisinière, anthropologie de la division sexuelle du travail, Paris, Éditions Gallimard, collection « Bibliothèque des sciences humaines », 2014,

Écriture accessible, lecture aisée, compréhension rapide, réflexions fluides : formidable de logique et de clarté !

CONCORDANCE CONSEIL contact

Oser réfléchir tout simplement !

« Dans la vie, rien n’est à craindre. Tout est à comprendre. » Marie Curie, prix Nobel de physique et prix Nobel de chimie

fameuses

retour sur le Printemps des Fameuses !

Très belle édition que le Printemps des Fameuses 2019 sur la journée du 22 mars à Nantes.

Des rencontres d’exception, des conférences de qualité, de l’humour bien dosé et des réflexions étayées de chiffres et argumentées : un savant cocktail pour avancer sur la mixité et la place de la femme dans notre société.

Pour démarrer, en vrac et sans priorité, quelques stats : 50% de femmes dans un monde dominé par les hommes ! Dit avec des chiffres : dans le monde 60% de la production de richesses sont effectués par les femmes, qui ont 3% des richesses et seulement 1% de la propriété ! Statistiques mondiales que l’Europe casse évidemment mais balayons aussi devant notre porte.

Après une mise en scène en musique et en dialogues croustillants, la matinée démarre avec une conférence. L’intervention d’une historienne, Muriel Salle, qui a le chant juste, nous apprend que l’histoire du féminisme n’a pas été écrite et que ce sont les témoignages et la transmission qui permettent de faire vivre un concept ! A vos citations, mesdames qui ont fait avancer la cause pour créer des rôles modèles pour nos filles et qu’elles n’aient pas l’impression de devoir tout recréer ! Cela m’a fait penser aux réflexions de Christel Mouchard et Alexandra Lapierre « Elles ont conquis le monde – Les grandes aventurières » qui montraient bien que ce sont les expériences de celles qui ont écrit leur mémoire ou voulu transmettre leurs aventures qui ont traversé l’histoire.

La matinée se poursuite en atelier, avec une économiste éclairante et motivée, Hélène Périvier, qui nous explique les initiatives de certains pays européens sur la gestion du congé parental, parfois obligatoirement partagé entre mère et père, parfois rémunéré. Où on apprend que la France est le champion européen pour l’offre de prestation d’accueil des tout-petits. Où on retrouve le dilemme allemand : travailler ou avoir un enfant. Où on voit que les pays nordiques laissent l’enfant « à la maison » jusqu’au 18 mois, d’où l’obligation de s’organiser entre parents ! La solution semble un savant cocktail des différentes solutions et surtout un engagement fort des gouvernements pour suivre l’objectif visé : permettre aux femmes de rester sur le marché du travail en jouant aussi le rôle de parent, tout en le partageant « à égalité » avec le père.

Deux représentantes du collectif d’actrices de plus de 50 ans, la commission AAFA-Tunel de la comédienne de 50ans, nous ont montré chiffres à l’appui l’incohérence du monde de la création visuelle et théâtrale : les femmes représentent 50% des adultes de + de 50 ans et pourtant seulement 8% des actrices ont plus de 50 ans à l’écran ou sur les planches. Comme le disent ces dames : « Sans représentation, on n’existe pas ! »

Le Printemps des Fameuses, c’est beaucoup d’humour avec la journaliste du podcast sur Binge Audio « les couilles sur la table », Victoire Tuaillon, qui amène à conceptualiser et à se représenter les masculinités. Pertinent et impertinent ! Un joyau de réflexion et d’humour.

Humour qu’on retrouve avec Laurent Sciamma qui nous parle de sa sœur, réalisatrice et de la montée des marches à Cannes de ces 82 femmes, comme les seules césarisées contre 1688 hommes depuis les débuts du Festival en 1949 : no comment !… Humour jaune avec Didier, Dr Kpote, animateur de prévention qui prêche la bonne parole dans les écoles et doit encore casser des stéréotypes liés à la culture du X qu’ont nos enfants de plus en plus jeunes.

Humour encore avec Alain Labonté et Pénélope McQuade, auteurs de « Moi aussi j’aime les femmes » (éditions Stanké), qui nous apportent un souffle d’air frais du Canada, où la mixité hommes-femmes pose aussi problème, comme la mixité sexuelle et raciale.

Belle journée, jusqu’à la clôture de Jacques Toubon, Défenseur des Droits, qui amène bien des pistes d’action et s’oppose à la légalité pas toujours suivie par les acteurs du droit et de la politique et surtout pas toujours « descendues » dans les usages au quotidien. On en revient toujours à cela : motiver le cœur des acteurs de la mixité, dans leurs usages, dans leur quotidien. La loi est là pour cadrer et pour aider à faire respecter le droit. Mais la morale vient bien de l’individu ! Retour à l’école et dans les familles… l’enjeu est fort.

Le Printemps des Fameuses, c’est l’occasion de se questionner, de réfléchir, de chercher des solutions et de créer des synergies pour avancer sur la question de la femme dans notre société. Rendez-vous est pris pour mars 2020 pour poursuivre réflexions et actions !

la place de la femme en politique : pas le beau rôle !

Un article du Monde qui se base sur des études quant à la place de la femme en politique et dans les entreprises : quand le modèle dominant a montré ses limites, on fait appel à l’innovation en élisant des femmes aux postes clefs. La situation est compliquée, le risque élevé… et en plus, l’exigence est plus stricte pour ces femmes qui arrivent en « pompier » à des postes complexes dans un environnement de crise !