Fragments de revue de presse sur la place de la femme dans la société

Pour terminer cette mini-revue de presse sur les informations qui m’ont alertée cet été sur la toile et en particulier LinkedIn, voici ce que j’ai retenu sur le thème impactant les femmes :

  • Mi-juin, le Comité 21 publiait un rapport du GIEC sur la justice climatique… où on peut lire bien sûr l’injustice  et la vulnérabilité de certaines populations : les anciens et les femmes… et surtout.
  • Mais comme le précise Antoine Charlot : « Mais ce rapport n’est pas un constat d’impuissance. C’est un appel au sursaut. Il nous dit une chose claire : nous avons les savoirs, les leviers, les solidarités pour agir. À une condition : mettre les vulnérabilités humaines au cœur des politiques d’adaptation. »
  • 7 juillet : la pauvreté en France passe sous les radars et les chiffres de l’INSEE ne sont pas relayés dans les médias. Pourtant le pourcentage de la population en dessous du seuil de pauvreté a pris un point de plus par rapport à 2022 et un point encore par rapport à 2021.

« Selon une l’étude annuelle de l’INSEE publiée le 7 juillet 2025, en 2023, 9,8 millions de personnes en France, c’est-à-dire 15.4 % de la population, se trouvaient en situation de pauvreté financière. […] En 2022, 14.4% de la population française était en situation de pauvreté financière. […] Il s’agit du nombre de personnes en situation de pauvreté financière le plus élevé en France depuis que l’INSEE le mesure avec précision depuis 1996, et il est a priori comparable aux situations des crises économiques des années 1970. Les familles monoparentales et les chômeurs sont surreprésentés parmi les pauvres. »… C’est sans doute une paille puisqu’on n’en parle pas.

  • 15 août : un internaute publiait l’annulation d’une séance de cinéma en plein air et gratuite avec le film « Barbie » à Noisy-le-Sec, suite à des pressions de certains habitants qui voyait dans ce film une apologie de l’homosexualité.
  • Dans la presse, mi-août, on peut lire : «Et au vu de ce que ça a déchaîné, il y aura un débat à l’issue», a précisé l’élu. Cette décision serait fondée sur l’idée de « montrer qu’on ne cède pas », s’est encore justifié Olivier Sarrabeyrouse. La projection pourrait se faire avant la mi-septembre, «ni dans une période de tension, ni dans une période de vacances».
  • 15 août aussi : sur les femmes en Afghanistan, un post d’Isabelle Rome qui rappelle la situation inhumaine qui perdure après 4 ans de prise du pouvoir par les Talibans (NDLR : le séisme de début septembre est une terrible déflagration dans un pays exsangue).

Bonne rentrée à tous !

 

 

Fragments de revue de presse sur l’écologie

Cet été, les infos sur le climat ont eu le vent en poupe avec la météo détraquée. Pour creuser un peu le sujet et sortir de la météo justement, quelques posts ont retenu mon attention pour prendre du recul.

  • 15 juin : « Quota climat » alerte sur la désinformation en relayant un rapport de scientifiques qui explique le lien entre désinformation et inaction. »

The International Panel on the Information Environment (IPIE) : « The human response to the climate crisis is being obstructed and delayed by the production and circulation of misleading information about the nature of climate change and the available solutions. »

  • En juillet, le Parlement européen expliquait comment les jeunes s’informent aujourd’hui, avec une infographie intéressante : seulement 26% des 16-30 ans lisent la presse pour avoir l’actu politique et sociale…

« Avec trois quarts des personnes âgées de 15 à 24 ans connectées en 2022 – un taux supérieur à celui des autres groupes d’âge – les jeunes arrivent en tête en matière d’adoption et d’innovation numériques 💾📱
👉 Toutefois, des disparités persistent, en particulier dans les pays à faible revenu et parmi les jeunes femmes, qui ont souvent moins accès à l’internet et aux compétences numériques que leurs homologues masculins.
👉 Les femmes (46 %) sont plus susceptibles de faire confiance aux réseaux sociaux pour s’informer .
👉 Les hommes (28 %) préfèrent des plateformes comme YouTube pour les contenus politiques et sociaux.

Autre donnée qui fait réfléchir : 56 % des jeunes français âgés de 16 à 30 ans utilisent des applications d’IA génératives pour générer du texte, des images ou des vidéos.

👉 À l’échelle des jeunes européens 🇪🇺, ce chiffre atteint 56,6 %.

« Pour inciter leurs salariés à prendre le train plutôt que l’avion, certaines entreprises proposent un congé supplémentaire, le Temps de Trajet Responsable (TTR) » : une belle pratique à développer

 

A suivre, une mini-revue de presse sur la place des femmes dans la société.

 

 

Fragments de revue de presse : dans l’édition

Après une mini-revue de presse sur le numérique, voici mes meilleurs moments lus sur LinkedIn cet été pour l’édition.

Dans le monde de l’édition, pour penser écologie, il ne faut pas rester sur les chemins balisés mais bien prendre les chemins de traverse. Cet été, de belles rédactions issues de collectifs investis ont permis de prendre de la hauteur sur une actualité plombée par le manque de reconnaissance et les « bâtons dans les roues » que les pouvoirs publics laissent sur la route. L’engagement des associations en d’autant plus louable et même nécessaire.

A réfléchir en cette période de rentrée littéraire où les sorties de nouveaux romans ne sont pas pensées en cohérence avec un monde du livre responsable. Il n’y a qu’à voir : 488 titres sortent en septembre, et c’est + 25 par rapport à 2024.

  • Mi-juin malgré la fermeture de Mobilis suite aux coupes sombres de la région Pays-de-la-Loire dans le financement des associations, la mallette des mondes du livre est parue.

C’est un très bel outil pour les acteurs et actrices de la chaîne du livre pour se questionner sur un monde durable et équitable. Le résultat d’un travail de plus de 2 années par les bénévoles de l’association en collaboration avec les adhérents (bibliothécaires, éditeurices, formateurices, etc.)

 

  • 30 juillet : l’asso pour l’écologie du livre publie son nouveau numéro du « PAPIER DECHAINE »

« En voici quelques extraits qui montrent s’il le fallait encore que nous devons rester vigilants et lucides face à l’actualité : « Hélas, l’actualité nous offre encore de tragiques  démonstrations de la mise au pas du langage. « Combat civilisationnel », « terrorisme intellectuel » : les milliardaires réactionnaires de part et d’autre de l’Atlantique ont façonné une rhétorique guerrière pour répandre leurs idées nauséabondes. Rarement la langue n’a été autant mobilisée pour polariser le débat public. La novlangue de Donald Trump en est un parfait exemple ; Vincent Bolloré lancé en plein « combat civilisationnel », une sinistre incarnation. Et n’oublions pas le dernier arrivé dans la course au populisme : Pierre-Édouard Stérin, candidat malheureux au rachat d’Editis, qui projette d’investir dans un réseau de 300 librairies pour défendre « le patrimoine catholique et français 4 ». Preuve encore, s’il en  fallait, que la bataille culturelle commence toujours par une bataille lexicale, livres et manuels scolaires à l’appui. »

Dans ce 3è numéro, on peut lire les motivations d’éditeurs indépendants, d’un bibliothécaire de prison (« Aujourd’hui encore, je reste convaincu que le livre a sa place en prison, non pas comme un outil de réinsertion miraculeux, mais comme un vecteur de liberté intérieure. Une liberté qui, elle, n’est pas sujette à autorisation. »

A découvrir aussi : l’écofiction écrite par Marie Pastore, tout en subtilité et en poésie.

A retrouver sur : http://ecologiedulivre.org  ainsi que sur Linkedin et Mastodon ! Mail : contact@ecologiedulivre.org

 

A suivre, des fragments sur les infos autour de l’écologie.

Fragments de revue de presse de l’été : le numérique

Cet été, l’information que j’ai retenue sur LinkedIn et qui parlait du numérique dans sa globalité porte plus sur des alertes que sur des témoignages de bonnes pratiques.

  • Mi-juin : Une nouvelle instance de dialogue vient de voir le jour pour évaluer l’adoption du référentiel général d’écoconception des services numériques. L’Institut du Numérique Responsable aborde là une bonne nouvelle dans la réflexion et (il faut l’espérer) dans l’action sur le numérique responsable.
  • et l’INR publie le baromètre green IT 4è édition 2025 : on apprend que les entreprises se questionnent vraiment sur les usages, le réemploi, le recyclage.

Les 10 premiers indicateurs montrent l’intérêt des dirigeants dans la gestion du green IT. Du progrès même si la marge de manœuvre est encore une autoroute et que toutes les entreprises ne l’emprunte pas.

  • 15 août : Amélie Deloche relaye une info sur des data centers aux États-Unis, dans l’état de Géorgie, qui privent des habitations d’eau pour satisfaire la boulimie de refroidissement des monstres alimentant les nécessaires outils informatiques et l’IA !
  • 17 août : la cyberattaque dont a été victime le Musée d’Histoire Naturelle de Paris est presque passée inaperçue ; les recherches scientifiques de l’établissement pourraient être utilisées ou transformées par des pirates malveillants…

A suivre : la revue de presse personnelle sur le thème de l’édition !

 

De la Loire à la ville connectée

La conférence Permanente Loire : les 10 ans

Le 24 mars 2025, j’ai assisté à la réunion publique de la Conférence Permanente Loire (CPL). J’y avais été invitée pour participer à la clôture et boucler la soirée avec la culture et le concours de nouvelles et poésies « La Loire dans tous ses états ».

https://dialoguecitoyen.metropole.nantes.fr/blog/la-cpl-fait-le-bilan-apres-10-annees-de-travail

Pendant 10 ans, des actions ont pu être mises en place et des engagements pris comme par exemple avec le collectif transport, le collectif patrimoine industriel et portuaire, l’association nautique.

Le format de la Conférence Permanente Loire n’est pas reconduit mais par contre, comme l’a précisé Anthony Descloziers, 2e vice-président de Nantes Métropole en charge de la Loire : « Ce n’est pas la fin de l’histoire, mais le début d’un nouveau chapitre, avec une nouvelle gouvernance »,

Concernant les ressources en eau potable et les usages autour du fleuve, il semble nécessaire d’adapter le développement de la ville en fonction de l’évolution de la Loire et pas l’inverse, comme cela a été fait depuis des décennies.

Peut-être un nouvel « âge du faire », comme l’a proposé un des membres de la CPL, avec participation citoyenne, des programmes pédagogiques dans les écoles, une gouvernance inclusive et la mission d’habitants sentinelle. Le risque est la gestion du temps dans ces méthodes.

En parallèle, la mise en place de l’identité juridique de la Loire est prometteuse.

réinventer la ville durable

Quelques jours après, cela faisait écho à une visio sur l’IA et la ville, « réinventer la ville durable », animée par le tout jeune collectif Rezé IA (https://lnkd.in/eeJFv3FM).

Barthélémy Lévêque 🎯, spécialiste de l’IA et de la smart city, expliquait les enjeux de l’IA pour la ville et donnait des exemples inspirants dans le monde pour le « vivre ensemble ».

A Barcelone, Singapour, Copenhague ou Bordeaux, l’IOT est au cœur de la ville intelligente. En analysant les datas, on peut réduire les coûts et mettre en place une gestion prédictive de la ville.

De la smart city avec des smart greeds et des acteurs français, c’est possible ! L’IA pour la ville, c’est très opérationnel. Les capteurs donnent des infos en temps réel. La démarche peut être participative, pour à la fois inclure les citoyens et accompagner les usages.

Les questions de la frugalité de l’IA, du choix de l’affichage des données, des services + des prestataires pour les collectivités, ces questions peuvent être débattues. Car la volonté politique affleure tout de suite de ces réflexions sur l’IA dans et pour la ville.

L’usage le plus impactant ? Les mobilités : c’est très concret, c’est du quotidien et faire gagner 20% de temps de trajet maison/bureau aller et retour, ça parle à tous !

Une belle immersion dans des exemples concrets de villes connectés pour le « bien vivre ensemble dans une ville durable », avec bien sûr des réflexions à poursuivre en fonction de la culture du pays et de la maturité numérique des citoyens ou des collectivités.

#intelligenceartificielle #IA #Nantesmetropole #democratielocale #numerique #Loire #climat

L’écologie du sensible

J’étais à la première journée des Université Citoyennes du Comité 21 Grand Ouest le 20 mars dernier à Ancenis.

Le thème était « l’écologie du sensible ». La journée a été inspirante, articulée autour de témoignages argumentés, d’expériences et d’émotions : un cocktail énergisant pour se (re)donner envie de s’engager et d’agir.

Sur la première table ronde « l’écologie du sensible facteur de mise en mouvement  » avec Vanessa Manceron anthropologue au CNRS, Stacy Algrain journaliste et conférencière, Pauline Lida Robert du collectif Minuit12 et Nicolas Roesch, designer chez ZoéPolis, les réflexions étaient en cohérence et les échanges fluides.

Je vous propose ici une synthèse des éléments engageants que j’ai pu retenir de la journée. Cette synthèse sera en 2 temps : épisode n° 1 sur le contexte et les enjeux, épisode n° 2 sur les freins et les actions possibles.

Voici les éléments de contexte, cités par les 4 intervenants (sans distinction de paternité ou maternité !) :

o   On parle aujourd’hui d’ »amnésie environnementale », liée d’un côté au glissement du point de références (ou l’oubli des expériences de la génération précédente) et d’un autre côté à la disparition de l’expérience de la nature.

o   Il faut faire comprendre notre interdépendance (avec les non-humains).

o   Il faudrait déconstruire notre autonomie biologique d’humain : nous sommes dépendants des microbiotes de notre corps.

o   Le savoir sur le terrain permet de nommer et de s’attacher à la vie, l’immersion permet l’attachement et permet de faire exister.

o   La veille et les témoignages permettent de rendre visible la 6è extinction.

o   S’inspirer de ceux qui remplacent la dépression par la lutte, s’inspirer aussi des « naturalistes des terres » qui permettent d’amorcer une action juridique pour la nature.

o   L’ »agentivité » dépend de l’engagement, intellectuel et moral. C’est très lié à l’expérience d’une autre vie que la vie humaine.

o   Les sciences naturelles ont été dénigrées, « trop féminin, trop inutile », et la conservation a été remplacée dans certains esprits par la réintégration (d’espèces éteintes).

o   La parole est un lien entre science et société.

o   L’art permet de se reconnecter avec le langage corporel au-delà des paroles.

Quelques phrases clefs qui permettent de poser le cadre de la réflexion. Très inspirant !s

Dans le prochain article, je vous donnerai quelques-unes des idées que les conférenciers ont avancées le 20 mars 2025 pour imaginer une mise en mouvement !

Comment imaginer s’adapter à +4 degrés

La conférence de Nathanaël Wallenhorst, organisée le mardi 4 février 2025 à l’IMT Atlantique – Nantes par le Collège des transitions écologiques et sociétales était éclairante.

« S’adapter à +4 degrés ? » (selon le scénario tendanciel du GIEC, c’est + 3 degrés en 2100 et donc +4 degrés en France)

Entre faits scientifiques et exemples parfois si simples, le philosophe et enseignant a sur interpeller tout le monde. Cette vulgarisation bienvenue se retrouve aussi dans la lecture de « Vortex » (co-écrit avec Laurent Testot aux éditions Payot-rivages)

A l’IMT mardi, 2 questions ont été posées à Nathanaël Wallenhorst :

1 : quelles sont les surprises si on est à +2 degrés en 2030 (dans 5 ans) ?

2 : quid de l’adaptation du monde à +3 degrés en 2100 ?

Voici quelques phrases qui m’ont bien accrochée :

** Toutes les disciplines scientifiques de l’étude de la vie parlent de rupture. Alors que le paradigme scolaire est linéaire.

** L’écart moyen est de +1.2 degrés en 50 ans.

** « C’est une affaire de mecs : l’un qui veut coloniser le Groenland pour les minerais et les terres rares ou l’autre qui veut annexer l’Ukraine pour ses greniers à blé. »

** Selon une étude en 2017 (suite à une thèse sur les changements d’extrêmes de température en Europe par Margot Bador et la canicule mortelle en Europe), un +4 degrés en France pourra se traduire par un 55 degrés à Metz.

Un  préambule sur les données scientifiques a été amené et c’était pertinent.

Il faut parler de point de bascule(moment brusque, irréversible et sans moyen de retour en arrière) avec un effet non proportionnel de la dernière micro-action qui peut tout faire « péter ».

Il faut aussi parler de la boucle de rétroaction qui n’est pas linéaire d’un point A à un point N mais qui passe de A à B puis à C puis à F qui retourne à A. (exemple : chaleur ==> fonte des glaces ==> dégagement de CO² ==> chaleur ==> sécheresse ==> incendies ==> arbres dégagent du carbone ==> chaleur ==> dégel permafrost ==> CO² ), sans oublier le méthane plus dangereux que le CO². Il y a donc un « emballement du système Terre non lié à l’homme » mais que l’homme accélère. Car même si 35% des Français sont climato-sceptiques, il n’y a aucun désaccord scientifique sur le fait que l’augmentation des températures est liée à l’action humaine qui va créer des problèmes de société.

Pour rebondir sur l’exemple de Metz, 3 degrés en +, ce n’est pas un état stable.

Mais maintenant, que peut-on faire ?

Un premier triple constat :

** Problème de démocratie : empire de l’édition = livres scolaires + canaux d’information

** Problème d’éducation : l’école = 95% linéaire et 5% ouverture ; un fonctionnement en silos ; pas de place pour l’innovation de la réflexion et la rupture.

** Problème d’incompréhension « technique »: +4 degrés ne veut pas dire qu’on aura le climat de l’Espagne en Bretagne.

«  +3 degrés est un autre monde dont l’habitabilité se fracasse »

Quelles sont les ouvertures ?

** Faire des quotas de consommation : cf le budget prévisionnel pour ne pas dépasser +1.5 degrés est de 200 GigaWatt alors qu’en fait on part sur 850 GigaWatt de consommation.

** Des changements de pratique qui passent par le collectif.

** Le débat citoyen doit être accompagné du débat scientifique pour ajuster notre représentation du monde au réel !

** Posture de leadership d’une politique nationale qui serait écologique (rôle modèle).

** Penser à revenir au vivant (Cf 2% d’actifs en France liés à la nature) en faisant revenir les jeunes à la nature.

** Politiser les enjeux environnementaux et ne pas avoir seulement des exemples de héros.

** Revoir le politique, revoir la justice avec ces nouvelles données du réel à +4 degrés.

Dans le public, certaines questions ou remarques posaient question :

** « Accompagner le changement de monde, ça passe par le deuil, l’action mais un blocage majeur reste la culture de la compétition (ne pas faire, c’est laisser faire le concurrent). » et « Les gouvernements ne bougent pas ou proposent mais toujours pour revenir à un business-as-usual ». ==> Oui, comment parler de décroissance à un entrepreneur ?

** « On parle de 2100, mais je serai mort. Il faut faire peur en parlant de demain ». ==> Aïe : si on ne pense même pas à ses enfants, qui eux ne seront pas mort dans 75 ans, alors c’est que l’humain est particulièrement égoïste !

** Les budgets des collectivités : santé et sécurité (même dans des villes sans problème) pour plaire aux citoyens. ==> Eh oui, les politiques font du réel à partir de l’état social.

Dans les dernières minutes de la conférence, Nathanaël Wallenhorst a cité Valérie Masson – Delmotte, du GIEC : « Chaque 10ème de degré compte » pour éviter l’emballement.

La question de la fin « on arrête qui ? Quoi ? Quand ? », et la conclusion était une promesse : « C’est à nous de décider ! » et « Agir ensemble est encore possible. »

ECOPLAGE

une solution pour lutter contre l’érosion des plages et chauffer le réseau de la ville

En effet, ECOPLAGE permet à la ville Les Sables d’Olonne Agglomération de bénéficier d’Enerplage qui alimente le chauffage de certaines infrastructures (comme la piscine) grâce à la récupération de la chaleur de l’eau de mer (avec le système Ecolplage qui draine la plage pour éviter son érosion).
Dans cette station balnéaire vendéenne, la plage respire et la chaleur circule !
Belle expérience à exprimer en cette journée mondiale de l’énergie !
Arnaud Ballay
, tu pourras en parler l’année prochaine, « année de l’océan en France » : il y a de beaux sites à accompagner sur notre littoral !

Comme le dit le direction technique, depuis 1999, ECOPLAGE participe activement à la lutte contre l’érosion de la plage grâce à un système de drainage ingénieux. 

Mais saviez-vous que ce système est désormais transformé pour exploiter une ressource naturelle inestimable ?

Grâce à la thalassothermie, l’eau de mer est utilisée pour chauffer une partie de la ville, une initiative durable qui réduit notre empreinte carbone tout en continuant à protéger nos plages.

Ce projet ambitieux est mené en cotraitance avec le Bureau d’études TUAL et en collaboration avec ATLANTIQUE TRAVAUX PUBLICS, réunissant expertise et innovation pour répondre aux défis énergétiques et environnementaux d’aujourd’hui.

premier numéro de la gazette de l’association « pour l’écologie du livre »

📣 Le premier numéro de la gazette de l’association est en vente depuis une semaine en librairie !

Merci à David Snug pour cette affiche qui accompagne merveilleusement ce lancement, à Charlotte Delaître pour cette pétillante et réflexive maquette et aux positifs et encourageants retours eus depuis son impression… 🌞

Vous pouvez la retrouver au prix de 3 euros, en librairie ou sur commande !

co-édition avec les éditions Rue de l’échiquier et distribution assurée par HARMONIA MUNDI LIVRE

hackaton du numérique écoresponsable

Hackathon de l’éco conception du numérique à L’École de design Nantes Atlantique avec Comité 21 Grand Ouest et ADN Ouest, c’est reparti en 2024 !