Tribune libre sur la place des femmes dans la société

Étonnantes découvertes en lisant le numéro spécial d’Historia sur les femmes en février 2021… pas seulement sur l’existence de toutes ces exploratrices, scientifiques, psychologues, historiennes, auteures qui ont fait l’Histoire mais dont l’histoire est non seulement oubliée mais qui n’a pas été racontée.

Comment expliquer ce déni total de l’œuvre des femmes au cours des siècles en France ? Cela s’explique quand c’est pour le pouvoir et  pour le « vol » de maternité par les hommes en concurrence sur le même sujet (scientifique, économique, voire culturel). Cela s’explique aussi sur des sociétés patriarcales où la femme devait se travestir pour se réaliser sur des métiers d’homme.

Cela s’explique mais comment l’accepter ?

Et ce qui est frappant, c’est le déni de ces œuvres et dans tous les domaines. Comment expliquer ce déni, cette mise aux oubliettes, ce refus d’existence ? Et on est même allé jusqu’au déni de ce déni !

  • C’est comme cette absurdité quand on fait « humain » sur un moteur de recherche et qu’on ne trouve que des représentations de l’homme. Et cela ne va pas s’arranger si les développeurs des algorithmes de l’IA ne sont que des hommes : la vision informatique de 50% de la planète sur tous ses habitants ? Cela va donner !
  • C’est comme sur ces thématiques d’éthologie et d’études scientifiques du comportement des grands singes par exemple qu’on y voit lus clair depuis que les Trimates[1] ont documenté leurs analyses de plusieurs années, parfois des décennies, avec un regard neutre et non anthropomorphique pour pouvoir comprendre qui sont les singes et pas en quoi ils sont différents de l’humain.
  • C’est comme cet aveuglement sur les sujets de société, pour la discrimination sexuelle par exemple. Sandrine Charpentier de Mixity aborde le sujet sur l’interview de l’Informateur Judiciaire de fin janvier : « Elles [les entreprises] doivent prendre conscience des enjeux et passer du « il n’y a pas de sujet chez nous » à « je vais regarder comment ça se passe réellement »…. ». En effet, sortir du tabou est essentiel.

Bien sûr, comme le précisait récemment Najat Vallaud-Belkacem : « héroïser les femmes, ce n’est pas remettre en cause le système de domination masculine ». Seulement laisser sous silence c’est oublier et nier sans aucune possibilité de retour, c’est un reset, un effacement de la mémoire, une petite mort… Et sans parler forcément des auteurs/auteures ou des héros/héroïnes, revenir aux faits : les découvertes, les œuvres, les théories, les résultats, les projets, les innovations… tout ce qui a fait l’évolution humaine et qui pour la plupart n’est même pas connue (ni en direct, ni à travers la récupération par un homme)… Que de gâchis…

Comment en est-on arrivé là ? La question amène devant un abîme sidéral. Et comment en sortir ?

  • Déjà, redonner à César ce qui est à César(e !). Donc 1 : rendre la place à toutes ces avancées, déniées parce que féminines
  • Ensuite, retrouver les témoignages, raconter les histoires de ces femmes puisque c’est l’histoire de leurs métiers, de leurs découvertes, de l’évolution de la société dont elles faisaient partie. Comment poursuivre le déni des auteurs ou auteures quand on impose par là-même le déni des œuvres ? Donc 2 : raconter l’histoire de, témoigner, faire témoigner !
  • Et 3 : convaincre toute femme et tout homme à s’accrocher à sa création, paternité ou maternité et faire que ce qui est fait, découvert, réfléchi, inventé le soit sous son nom, en toute assumation, en toute liberté, en toute fierté !
  • Et 4 enfin : qu’un témoin ne laisse pas faire pour que l’idée, la mise en œuvre et le développement du projet ne deviennent pas lettre morte ou ne soit pas « volés ».

Et peut-être qu’alors, on aura beaucoup de plaisir à découvrir un passage de notre Histoire sans se dire qu’on nous a amputé de toutes ces exceptionnelles innovations pour le bien (ou pas !) de l’humanité !

[1] Trimates : nom donné à trois femmes, Jane Goodall (pour les chimpanzés), Dian Fossey (pour les gorilles) et Biruté Galdikas (pour les orangs-outans), choisies dans les années 1970 par l’anghropologiste Louis Leakey pour étudier les grands singes dans leur environnement naturel.

Les noms de rues « au féminin » à Nantes

La féminisation des noms des rues à Nantes : du progrès même si on revient de loin !

À découvrir sur MEDIACITE !

De l’évolution de l’espèce à la mutation de l' »homme moyen »

Pascal Picq, paléontologue de renom, lors d’une conférence aux Rendez-vous de l’Histoire de Blois en octobre 2020, a exprimé des idées très intéressantes sur la division des tâches chez l’humain préhistorique qui amène la discrimination économique actuelle.

Concernant la situation ultra discriminante dans certains pays du monde, comme les pays latins, les Etats-Unis, le Moyen-Orient et alors que les civilisations africaines et asiatiques ne sont pas tellement étudiées par les préhistoriens, le scientifique amène deux constats.

 

Constat n° 1 : la situation des femmes changent

  • Les femmes représentent 50% de la force de travail,
  • La part de l’emploi est en augmentation chez les femmes, en baisse chez les hommes,
  • Les femmes sont plus à mêmes d’être éduquées avec de longues études que les hommes,
  • Les femmes deviennent plus diplômées que les hommes,
  • Même les femmes manuelles s’en sortent mieux car elles ont plus de diplômes et plus de relations.

Constat n° 2 : la situation des hommes changent

  • Cf : votes pour Trump : jeunes, blancs, milieux modestes,
  • Les emplois traditionnels et peu qualifiés connaissent plus de chômage,
  • Coût social en hausse,
  • Aucun accompagnement au changement pour ces hommes,
  • Peu de diplôme = peu d’adaptabilité,
  • Tandis que les hommes diplômés ont plus de souplesse, même s’il n’y a pas encore un équilibre au niveau des salaires.

 

Pascal Picq amène l’idée que les femmes ne vont pas se marier avec ce type d’hommes. Selon la logique darwinienne : ces hommes-là vont disparaître. Mais ils ne le feront pas sans bruit.  Car les « angry men » ont une forte propension à voter pour des partis autoritaires.

Cela m’a fait penser à quelques phrases picorées dans le très bel essai de Jean-Luc Hees « L’Amérique – la facture » aux éditions Baker Sreet.

Le journaliste amène une réflexion sur les conséquences du Trumpisme, aux USA et en dehors des frontières américaines, avec une facture que tous les pays démocratiques mettront du temps à payer.

Et en écho au sujet cité plus haut, voici sa vision (p288) :

« Les électeurs sont las et déçus de leur relation avec celles et ceux qui les gouvernent. Ils boudent la politique. A 30 ans, si on a le bonheur d’être éduqué, formé et d’avoir entamé une vie professionnelle intéressante, on ne compte plus sur un appareil ou un politicien pour réussir sa vie. Ce qui, évidemment fait l’affaire des partis extrémistes qui eux, reçoivent plutôt le soutien de femmes et d’hommes désabusés, qui regardent vers le populisme et ses fausses promesses pour croire encore en un avenir meilleur. »

On retrouve bien là les Américains blancs, de milieu modeste, en dehors des grandes villes, qui vont voter Trump qui qui se tournent vers des partis populistes d’« hommes forts » qui leur font croire en un avenir meilleur « comme avant ».

Pour reprendre le vocabulaire de Pascal Picq, ces « angry men » pourraient en effet ne pas disparaitre sans faire de bruit. Ce qui fait réfléchir : et si les femmes ne pouvaient pas aller au bout de leur évolution à cause de cela, ou bien si elles ne se donnaient pas le droit d’aller au bout de leur évolution, si elles ont conscience justement de cette situation des hommes en face !

Sujet de philosophie s’il en est !

 

La division des tâches chez l’humain préhistorique …

Pascal Picq, paléontologue de renom, lors d’une conférence aux Rendez-vous de l’Histoire de Blois en octobre 2020, a exprimé des idées très intéressantes sur la division des tâches chez l’humain préhistorique qui amène la discrimination économique actuelle.


Ces réflexions sont aussi bien exprimées dans son essai «Et l’évolution créa la femme», aux éditions Odile Jacob.

Voici quelques éléments de réflexion à cogiter :

  • D’après les études structurelles et organisationnelles des grands singes, ce sont les sociétés patrilocales (où ce sont les femelles qui changent de groupe à l’adolescence qui sont le plus coercitives, comme les chimpanzés et les humains !
  • Les espèces les plus violentes chez les singes ? L’homme avec une violence culturelle, économique, politique, sociale et le féminicide !

Chez les singes, les différences sont notoires, et les lignées peuvent aussi avoir des variantes. Et pour faire court : le gibbon est égalitaire, l’orang-outang violeur, le gorille frimeur, le babouin coercitif et le chimpanzé coercitif et violent. On retrouve ces éléments dans les études menées par les « trimates » (Jane Goodal pour les chimpanzés, Dian Fossey pour les gorilles et Birutė Galdikas pour les orangs-outangs).

Selon Pascal Picq, l’évolution a fait basculer la situation des humaines à partir de l’ère des Néanderthal/Cro-Magnon : sédentarité, espace privé, production de richesse et donc inégalités, contrôle des relations extérieures et guerre. C’est au Néolithique qu’apparaissent les premiers monuments et que s’organise la distribution de richesses (sous-entendant le début des inégalités !!).

Cette sédentarité des populations chasseurs/cueilleurs a fait exploser la natalité.

Une des pistes d’analyse des paléontologues aujourd’hui est de comprendre comment l’humain est passé à une grossesse de 9 mois quand les grands singes sont à 18 mois (et la taille du cerveau de l’humain requière normalement ces 18 mois), donc les hominidés en -2000 avant JC se sont reproduits très rapidement, avec un enfant tous les 1-2 ans au lieu des 4-5 ans précédemment.

Ce que précise le scientifique c’est que l’évolution de la situation de coercition des femmes par les hommes en Europe est liée à des migrations qui ont eu lieu en –6200 (on parle de petite glaciations).

Il faut rappeler que les données préhistoriques viennent du Moyen-Orient, cultures les plus patriarcales de l’histoire de l’humanité. Il reste encore tant de cultures humaines à étudier ! La domination des hommes n’est peut-être qu’une idée qui vient de là … de cette lignée qui n’est qu’une lignée, au même titre que l’on voit des différences notoires entre les différentes lignées de grands singes.

Les populations particulièrement patriarcales du Moyen-Orient actuel qui ont rejoint l’ouest de l’Europe auraient donné naissance au droit romain peu propice à l’égalité homme-femme. Tandis que les populations ayant rejoint le nord de l’Europe ont orienté les cultures nordiques ver le droit germanique plus propice à l’égalité.

La carte génétique européenne actuelle est la résultante de ces migrations.

Et de conclure que « le progrès et l’évolution des civilisations n’ont pas été en faveur des femmes ! La société est discriminante, l’école est discriminantes, l’entreprise aussi. »
Et pourtant même Darwin affirmait que la diversité est la clef de l’innovation, que la discrimination c’est la mort !

Rien n’est gravé dans le marbre. Tout peut encore évoluer .. et dans le bon sens cette fois-ci !

Femmes et entreprenariat : étude 2019

La dernière étude sur les femmes et l’entrepreunariat amène son lot d’étonnement :

  • Les femmes représentent plus de 50% des étudiants (de 30% en ingénierie à plus de 80% en université).
    • Mais, les conditions d’entrée des jeunes femmes sur le marché du travail sont encore aujourd’hui moins favorables que celles des hommes. Quatre ans après leur sortie de formation initiale, 37% des femmes occupent un emploi temporaire (contre 32% des hommes), 24% sont à temps partiel (contre 11%), 15% sont en situation de sous-emploi (contre 8%).
    • En 2018, le revenu salarial annuel moyen des femmes est inférieur d’environ 24% à celui des hommes.
  • La création d’entreprise connait un réel engouement, surtout chez les jeunes. S’agissant des entreprises individuelles, les femmes représentent 40% des créations en 2019. Cette proportion est stable depuis 2015, après trois décennies d’augmentation progressive (29 % en 1987 et 33 % en 2000).
    • Par contre, les hommes sont beaucoup plus nombreux à s’inscrire dans une démarche entrepreneuriale (37% contre 23% des femmes en 2018) et la part des femmes à la tête des entreprises ne dépasse toujours pas les 30% (27,2% en 2019).
    • 17% des femmes déclarent avoir l’intention de créer ou de reprendre une entreprise, contre 21% des hommes. L’écart se creuse au stade de la concrétisation : la part des cheffes d’entreprise (9 %) et ex-cheffes d’entreprise (8 %) dans la population active féminine est bien moindre que celle des hommes (respectivement 15 % et 19 %).
    • Être son propre patron et réaliser son rêve motive les entrepreneurs. Par contre, les entrepreneures sont plus sensibles au sens de la démarche entrepreneuriale, à son adéquation avec leurs valeurs et convictions, et à son impact sociétal34.
  • Et sur le terrain :
    • Les entreprises dirigées par des femmes sont généralement plus  petites que celles dirigées par des hommes.
    • Les entreprises fondées par des femmes réussissent aussi bien que celles de leurs homologues masculin.

L’accessibilité à l’entreprenariat et les secteurs où les femmes sont actives montre un paysage bien différent que pour celui des hommes. L’étude « Femme et entrepreunariat » d’Eva Escandon (octobre 2020) est riche d’enseignement.

Vous pouvez la retrouver sur le site du Conseil économique, social et environnemental.

La place des femmes dans les médias : peut mieux faire !

Interview Women Today de Céline Calvez, députée des Hauts-de-Seine, auteure du rapport sur la place des femmes dans les médias en période de crise : des constats et des mesures… à suivre !

La représentation des femmes dans les arts en France : quelle visibilité ?

Au lendemain du week-end du patrimoine et du matrimoine (comme cela a été précisé sur Nantes par exemple), Women Today a retrouvé les chiffres des femmes dans le milieu artistique.

Les statistiques sont saisissantes :

LES FEMMES DIRIGENT

• 13 % des Scènes de musiques actuelles*

• 16 % des Centres chorégraphiques nationaux*

• 27 % des Centres dramatiques nationaux et régionaux*

LES FEMMES SONT

• 23 % de réalisatrices de longs métrages en 2018**

• 25 % d’artistes exposées dans les FRAC entre 2013 et 2017*

• 26 % d’autrices de théâtre dans la programmation des théâtres nationaux (saison 2018-2019)***

• 32 % de photographes exposées dans les festivals en 2019*

PROGRAMMATION 2019-2020

• 1 % des opéras programmés sont composés par des femmes*

• 17% des représentations d’opéra programmées sont mises en scène par des femmes*

• 37 % des spectacles de théâtre programmés sont mis en scène par des femmes*

ALORS QU’ELLES SONT

• 51 % dans les écoles de cinéma****

• 58 % dans les écoles d’architecture****

• 66 % dans les écoles d’arts plastiques****

• 93 % dans les écoles de danse*****

• 66 % dans les écoles de photographie*****

• 55 % dans les conservatoires de musique*****

CONSÉCRATION ARTISTIQUE

• 0% de réalisatrices primées aux Césars depuis 2010*

• 0% de films réalisés par une femme primés depuis 2010*

• 0% de femmes primées aux Molières du meilleur auteur dramatique entre 2010 et 2019*

• 8% de femmes primées aux Molières de la mise en scène de 2010 à 2019*

• 19% de femmes primées artistes ou solistes instrumentales de l’année aux Victoires de la musique classique en 2019*

Sources : *ministère de la Culture, Direction générale de la création artistique, 2020 **Centre national du cinéma et de l’image animée, 2019 ***ministère de la Culture, DGCA, 2019 / Mission Diversité-Égalité, 2020 ****ministère de la Culture, secrétariat général, DEPS, 2020 *****Rapport « Inég alités entre les hommes et les femmes dans les arts et la culture » du Haut Conseil à l’Egalité, 2018

stéréotypes sexistes : elles ont la vie dure !

Découverte (même si ça date de 2018) d’une série pleine d’humour grinçant Stéréotypes-stéréomeufs !
Plusieurs épisodes de 3 mn qui font sourire et montre bien combien la réalité est plombante parfois !!!

Et les acteurs sont tous très justes !

la langue française à l’épreuve de la crise sanitaire

La crise sanitaire met en avant les héros de l’hôpital… héros c’est vite dit… il s’agit d’héroïnes… plus de 90% des métiers qui sont en première ligne pour lutter contre le covi-d19 sont des femmes…

Eliane Viennot, linguiste qui a déjà étudié les mouvements de la langue française et le débat sur le féminin dans l’Histoire de France de la Renaissance, s’exprime sur le blog de Sarasvati.

Cela fait réfléchir de voir que les stéréotypes ont la vie dure.

Il n’y a qu’à voir l’insondable bêtise des outils du web qui rappellent les synonymes du mot « femme » et ne remettent rien à jour. Quand on compare avec les synonymes du mot « homme » (bien sûr, il y a la connotation « Homme » pour humain, mais tout de même !!), il y a de quoi hurler … puis agir !!!!!

d’un côté les définitions du Larousse : très longue pour « homme » et courte pour « femme »

ensuite, les synonymes : sur plusieurs acceptions du terme pour « homme » et en précisant la notion d’adverbe et péjoratifs pour « femme » et pour lesquels on ne retrouve même pas les mêmes mots au masculin pour l’un et au féminin pour l’autre

cherchez l’erreur !

Un portrait-robot plutôt réaliste des « milleniums »

11 caractéristiques de la génération Z… somme toute classique pour des « petites jeunes » et un brin d’actualité et des technologies utilisées le plus aujourd’hui à ne pas oublier… mais attention aux usages… qui virent aux abus quand on parler digital, source d’info et de com’ dont les Z n’ont pas vécu l’émergence ni les coulisses…

  1. 8 Seconds : capacité à comprendre et rapidité à cliquer
  2. Activists : parler des valeurs et de l’écologie
  3. Anxious : génération anxieuse due à la pression digital
  4. Authentic : une génération qui veut parler de ses vrais problèmes et de sa vraie vie à ses amis sans filtre
  5. Co-Creators : ils veulent participer à la création des marques et des produits
  6. Connected : ils aiment la TV mais passent le plus de temps sur YouTube et sont exposés aux influenceurs de tous les pays
  7. Conscious Consumers : ils sont des consommateurs avertis
  8. Cravers of Experience : ils ont besoin de moments réels
  9. Financially-Savvy : une génération qui épargne et sensible aux applications bancaires
  10. Inclusive : ils veulent accepter la diversité
  11. Selfstarters : une génération d’entrepreneurs

Ce portrait robot est à retrouver chez VIVENDI BRAND MARKETING !